Maria Bals : du handball avec l'ESBF aux arts martiaux mixtes (MMA)...

Publié le 16/02/2017 - 14:44
Mis à jour le 16/02/2017 - 17:29

Née en Norvège le 7 mai 1981 et d’origine brésilienne, Maria Bals est connue pour sa carrière de handballeuse notamment au sein de l’ESBF de 2007 à 2009. Après avoir pris sa retraite sportive en 2014, la jeune femme s’est remise au sport au Fight club fitness à  Besançon. Et pas à un sport anodin puisqu’elle fera son premier combat professionnel d’Arts martiaux mixtes (MMA) samedi 18 février 2017 au Hard Fighting Championship à Bâle. Rencontre… 

PORTRAIT

Maria Cristina de Sant'Anna Bals commence le handball à l'âge de 7 ans à Oslo, sa ville natale. Elle entre dans la filière sport étude, "très réputée" en Norvège. Elle réalise ensuite 50 sélections en équipe nationale et décroche son premier contrat professionnel dans l'équipe de Toulon en 2000 à l'âge de 19 ans au poste de demi-centre pendant 7 saisons. En 2007, l'ESBF l'appelle pour l'intégrer mais pas pour très longtemps. "Le club commençait à être en difficulté financière, on me proposait de continuer de jouer, mais en divisant mon salaire par 3 et à cette époque j'étais blessée. C'était pourtant une super équipe et personne ne voulait partir", nous confie Maria.

Elle déménage alors à Angoulême pour jouer dans l'équipe locale pendant un an puis à Nantes pendant 4 ans. 

L'heure de la retraite handballistique 

En 2014, Maria décide de prendre sa retraite sportive. "J'étais fatiguée, les nouvelles joueuses avaient 10 ans de moins que moi… J'avais fait mon devoir", se souvient-elle. Alors âgée de 33 ans, elle décide de profiter de sa famille et de ses amis en voyageant en Norvège, au Brésil et aux États-Unis. "Pendant 6 mois, j'ai voyagé avec mon chien et une seule valise… Je ne conseille ça à personne", nous raconte-t-elle. 

Besançon, comme un aimant… 

Suite à cette pause détente, Maria reçoit plusieurs propositions d'emplois de Besançon et revient y emménager "en plein milieu de la nuit du 1er décembre 2014, c'était un enfer", se remémore-t-elle. Depuis, elle est responsable commerciale pour plusieurs marques de chaussures. A côté de cette activité, Maria s'est faite rattraper par le sport et son esprit de compétition.

L'amour pour les sports de combat 

Le pancrace est arrivé dans la vie de Maria "par hasard" en 2014, juste avant son emménagement à Besançon. Elle découvre dans un premier temps le ju-jitsu brésilien (dérivé de techniques du judo et du ju-jitsu importées du Japon) à Nantes grâce à l'un de ses amis. Pour s'amuser, elle l'accompagne à quelques entraînements et apprécie de plus en plus cette discipline. "Au départ j'ai accompagné mes amis une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, etc. et j'y suis allée toute seule", nous raconte la jeune femme. Au bout de quelque temps, le coach de la salle lui propose de tester une nouvelle discipline : le MMA (Arts martiaux mixtes associant pugilat et lutte au corps à corps, anciennement appelé combat libre ou free fight). "A l'époque j'ai découvert ce sport, mais je m'en fichais, j'avais juste acheté l'équipement et c'est parti", se souvient-elle.

Arrivée à Besançon, Maria ne trouve pas de club pour pratiquer le ju-jitsu, mais découvre le Fight club fitness (Ecole-Valentin) où on y pratique le MMA. "Vu que je savais de quoi il s'agissait, j'y suis allée, j'ai fait des essais avec Alexandre Lamy (coach), je lui ai plu d'un point de vue sportif et je me suis inscrite ", se remémore-t-elle. Depuis 2 ans, Marie s'entraîne trois fois par semaine entre 1 h 30 et 2 heures de manière générale et 5 fois par semaine en période de compétition. 

Quel plaisir pour ce sport ? 

"Il y a beaucoup de choses qui me plaisent dans ce sport : avant tout parce que je trouve important qu'une femme sache se défendre ou au moins avoir quelques bases sans dire qu'avec le MMA on saurait quoi faire avec une personne armée en face n'est-ce pas", nous explique Maria. "Et j'ai toujours aimé les rapports physiques entre les personnes comme pour la lutte ou la défense au handball, et je retrouve beaucoup de cela dans le MMA". De plus, Maria aime les défis et mettre en œuvre toutes les techniques qu'elle connaît : "Il y a tellement de possibilités dans ce sport et on ne s'en rend même pas compte !"

En 2016, Maria participe au Championnat de France de pancrace à Paris. Pour anecdote, l'athlète nous raconte qu'elle a dû perdre 2,5 kg en 36 heures avant cette compétition. "Je ne devais pas combattre au début, car il n'y avait pas de femme de mon poids (64 kg). C'est mon coach qui m'a dit que si je perdais quelques kilos pour atteindre 61 kg je pourrais combattre". Objectif atteint "mais je ne conseille de faire ça à personne, car ça a été compliqué pour le combat juste après", précise-t-elle. 

Quel état d'esprit avant samedi ?

Samedi, Maria entrera dans une cage avec une autre femme sans aucune protection avec pour seuls outils d'attaque et de défense son corps. Ce sera son premier combat de MMA. "Ça nous met dans un autre contexte puisqu'on ne sera pas protégées, c'est l'inconnu pour moi", nous confie Maria, "il y a un mélange de peur, d'excitation et je suis contente, car je tiens à faire ce combat". Son adversaire a déjà réalisé cinq combats de MMA auparavant, mais ce n'est pas pour décourager la courageuse Bisontine… 

Info +

  • Le Hard Fighting Championship se déroulera le 14 février 2017 à partir de 19 heures au Grand Casino de Bâle. Maria tentera de décrocher la ceinture femme de – 61 kg. La soirée comptera une quinzaine de combats masculins.
  • Tarifs : 30 - 40 - 70 euros
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Sport

Planoise accueille la fête du sport ce dimanche

Dans le cadre de la Fête du sport 2025, le club Sauvegarde de Besançon et le Sporting futsal Besançon organisent une journée d’activités sportives, labellisée “Fête du sport 2025”, ouverte à toutes et à tous le dimanche 14 septembre 2025, de 10h à 17h, au gymnase du collège Diderot de Planoise.

Violences dans le foot : une convention sur la sécurisation des matchs de foot professionnels signée à Montbéliard

Une convention pour la sécurisation de l’organisation des matchs de football professionnel a été signée le vendredi 12 septembre 2025 au stade Bonal de Montbéliard avant la rencontre de football Sochaux-Caen en présence des représentants de l’État, de la municipalité de Montbéliard et de la fédération française de football. 

Sports : un premier nul rageant pour le FCSM et une défaite à domicile pour le GBDH

Le FCSM affrontait Caen vendredi 12 septembre pour la 6e journée de National et n'a pu éviter le nul au stade Bonal malgré une ouverture du score sochalienne. À Besançon, le GBDH n'a pas été en mesure de combler son retard au score et n'a pu éviter la défaite contre Pontault au palais des sports.

Sociochaux : nouvelle campagne à destination du centre de formation et un mur des supporters

Deux ans après le sauvetage du FC Sochaux-Montbéliard, la campagne d’adhésion 2025-2026 de Sociochaux, l’association de supporters s’ouvre ce vendredi 12 septembre 2025. L’association invite à poser les premières pierres du FCSM de demain avec une campagne tournée à 100% vers le centre de formation du club.

Sports : un soir de grandes premières pour le GBDH, le BesAC et le FC Sochaux-Montbéliard

En National, le FC Sochaux-Montbéliard reçoit Caen au stade Bonal pour le compte de la 6e journée de National tandis que le GBDH reçoit Pontaul-Combault au palais des sports de Besançon dans le cadre de la 2e journée de Proligue. Le BesAC quant à lui débutera officiellement sa saison par un premier tour de coupe de France à Mulhouse.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 16.2
ciel dégagé
le 18/09 à 09h00
Vent
0.96 m/s
Pression
1026 hPa
Humidité
84 %