Sur les pancartes des bénévoles, on peut lire : "Le vélo aime le tram", "pour éviter les poumons noirs, c'est noir ou encore "Jean-Louis arrête de marcher, fais du vélo" . Voici les slogans que l'on peut lire sur les pancartes préparées pour la "privatisation" du pont de la République par les modes doux.
Romain Pannetier, membre actif de l'association nous explique l'objectif de cette initiative : On bloque donc les deux accès automobiles pour faire un marquage temporaire au sol avec des vélos. Nous faisons donc une piste cyclable en site propre sans avoir peur de se faire faucher par un scooter. Le pont est limité en espace. En 2014, la loi Laure (ndlr : Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie) rend obligatoire la création d'une voie cyclable dans le cadre d'une rénovation et cette loi n'a pas été respectée. Aujourd'hui, on se retrouve bloqué. Du point de vue des élus, il y a un point noir. L'idée s'est de fermer le pont aux voitures".
Le pont Robert Schwint a "trois voies de circulations pour les voitures"
" Rappelons que le pont Schwint, situé à quelques centaines de mètres, est doté de trois voies de circulations pour les voitures et que les quelques automobilistes qui viennent de l'avenue Droz créent des embouteillages lorsqu'ils attendent au feu pour tourner sur le pont. Cette solution permettrait donc d'améliorer la continuité cyclable et l'accessibilité de chacun", précise l'association.