Quand maître renard est alléché par les boules plutôt que par les poules…

Publié le 27/04/2012 - 12:31
Mis à jour le 27/04/2012 - 12:31

Les boules de pétanque de Patrick Cazes disparaissaient mystérieusement devant sa maison de Belmont, petit village du Gers, jusqu’à ce qu’il identifie le voleur à l’aide d’une caméra à infrarouge: un renard.

"La première boule, il nous l'a prise le 29 février. Au total, en deux mois, il a quand même emporté 38 boules. J'aimerais bien savoir ce qu'il en fait", confie, interloqué, ce menuisier de 49 ans et chasseur amateur.

"Un renard intéressé par les boules, j'avais jamais vu ça. Même si elles sont  rouillées, il les prend quand même. Au début, ça me faisait pas rire du tout, raconte-t-il, parce qu'il me prenait des boules de compét' toutes neuves", raconte Patrick Cazes, féru de pétanque au point de participer à toutes les compétitions du canton et de s'être construit un boulodrome personnel à une vingtaine de mètres de sa maison.

L'enregistrement nocturne qu'il a posté sur Youtube montre un renard méfiant s'approcher avec un trésor de précaution des boules, les prendre délicatement entre ses crocs et s'éloigner d'un pas léger dans l'obscurité.

"Il attrape ça comme une pomme tombée du pommier", remarque le menuisier de Belmont, un village rural d'une centaine d'habitants situé près de Vic-Fezensac. D'après la vidéo, estime-t-il, c'est une "femelle assez jeune, un mâle serait plus costaud".

L'artisan s'étonne que le renard ne se soit intéressé qu'aux boules de pétanque alors qu'il a chez lui des dizaines de poules, de poulets et de canards, à quelques mètres du boulodrome. "Les poules et les canards, ça l'intéresse pas plus que ça", dit-il, amusé.

Les voisins des villages alentours lui offrent de vieilles boules oxydées avec lesquelles il nourrit le vice de l'animal.

Pour mieux cerner son voleur, il a aussi disposé près des boules "un cochonnet, puis une balle de tennis, mais ça l'intéresse pas plus que ça".

Jeudi, il a laissé sur son boulodrome une boule pesant 1,6 kg, environ deux fois plus qu'une boule classique, pour savoir de quoi le chapardeur était capable.

En revanche, il range désormais les boules de valeur à la maison, quand s'achèvent les longues parties qu'il dispute avec son fils, et parfois sa femme.

Avec le printemps, il compte quand même se mettre en quête, avec ses chiens de chasse, des 38 boules escamotées.

Chasseur de sanglier et des petits gibiers dont regorge le Gers, Patrick Cazes a déjà abattu des renards. Dans le Gers, ils sont connus pour attaquer les élevages de poulets et de volailles qui font la réputation du département. "Mais celui-là, on va le gracier".

(source : AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Nature

Quatre chiens volés à la SPA de Vesoul

Dans la soirée du 8 septembre 2024, un homme s’est introduit dans le refuge de la SPA de Vesoul pour y dérober quatre chiens de type chasse. La SPA a lancé une alerte sur ses réseaux sociaux et s’est dit dévastée mais fait tout son possible pour les retrouver au plus vite. 

Concours de labour aux Terres de Jim : Alternatiba Besançon interpelle sur ”la nocivité du labour” pour les sols

Dans un communiqué du 5 septembre 2024, à l’occasion de la première journée de l’évènement agricole les Terres de Jim à Mamirolle pendant lequel un concours de labour européen se déroulera pendant les trois jours, le mouvement pour le climat Alternatiba Besançon a publié un communiqué pour interpeller sur ”la nocivité du labour” qui, selon des études agronomiques, appauvrit les sols.

La dotation “biodiversité” de soutien aux communes, revue à la hausse en Haute-Saône

Renommée, dotation de soutien aux communes pour la protection de la biodiversité et les aménités rurales (DSCAR), la dotation a été fortement élargie et renforcée en 2024 avec un montant de 770.000 euros pour 125 communes contre 427.000 euros pour 65 communes en 2023 précise la préfecture de Haute-Saône dans un communiqué.

Fièvre catarrhale ovine : 18 suspicions cliniques en Haute-Saône, des vaccins gratuits pour les éleveurs

Une épizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO) sévit en Europe depuis 2023 et depuis le 29 août 2024, le département de la Haute-Saône est en zone régulée où 18 suspicions cliniques ont été déclarés, a-t-on appris mardi 3 septembre 2024.

La LPO lance un appel à bénévoles pour la restauration d’une mare à Velesmes-Essarts

Le samedi 7 septembre, la LPO de Bourgogne-Franche-Comté organise un chantier nature participatif d’ampleur qui sera d’après-elle "sûrement le plus gros de cette année 2024". Afin de restaurer une mare de 1.000 m2, l’association lance un grand appel à bénévoles auprès des habitants du territoire. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.16
nuageux
le 12/09 à 06h00
Vent
0.79 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
97 %