Un chasseur suisse qui avait tué quatre ânes condamné pour cruauté sur animaux

Publié le 04/07/2019 - 07:00
Mis à jour le 03/07/2019 - 17:43

Un chasseur qui avait tué quatre ânes en Savoie en 2017, prétendant les avoir pris pour des biches, a été condamné ce mercredi 3 juillet 2019 à 8.000 euros d’amende à Chambéry pour cruauté envers les animaux, a annoncé l’avocat de deux associations de défense des animaux.

 ©
©

Ce chasseur suisse s'était rendu en 2017 à Arith pour y participer à une chasse au cerf. Il avait croisé un troupeau d'ânes, et en avait abattu quatre, à faible distance, en rechargeant sa carabine à chaque fois.

D'abord condamné faiblement en appel

Le tribunal de Chambéry l'avait condamné à une contravention de 750 euros d'amende l'an dernier, - et à indemniser la propriétaire des ânes - pour sanctionner le fait qu'il ait mal identifié sa cible avant de tirer.

Une amende bien plus lourde pour cruauté

L'avocat général au contraire avait estimé le 30 mai, devant la cour d'appel, que le chasseur n'avait pu faire une telle confusion à quatre reprises, et avait requis un an de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende pour cruauté envers les animaux.

Il a été suivi par la cour d'appel sur cette qualification. Le chasseur ne pourra plus chasser pendant cinq ans et il a été condamné à verser 950 euros en dommages et intérêts et frais de justice à toutes les associations parties civiles, a ajouté Me Patrice Grillon, l'avocat de l'association Stéphane Lamart et de la SNDA (Société nationale pour la défense des animaux).

"Une décision fantastique"

"C'est une décision fantastique", a considéré l'avocat, "une très belle victoire du droit", qui incitera à réfléchir "ceux qui ne veulent pas rentrer bredouilles de la chasse et font des cartons sur des animaux domestiques".

Il faut cependant encore "mener un combat", a-t-il ajouté, "faire prendre conscience que la souffrance animale ne s'arrête pas aux animaux domestiques", puisque si le chasseur avait réellement tué des biches, il n'aurait pas été condamné.

(Selon AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Procès Péchier : “je regrette de ne pas avoir pu protéger mon patient de la folie d’un homme” (Loubna Assila)

VIDÉO • La cour d’assises du Doubs a abordé ce mercredi 26 novembre 2025 les deux derniers décès du dossier Péchier actuellement jugé pour 30 faits d’empoisonnements dont 12 mortels entre 2008 et 2017. L’anesthésiste Loubna Assila qui avait refusé l’entrée de son bloc à Frédéric Péchier lors de l’arrêt cardiaque d’une des deux victimes, a livré un témoignage poignant et accablant l’ex-anesthésiste ce mercredi devant la cour. 

Procès Péchier : un enfant empoisonné pour “régler des comptes”, selon son père

L'empoisonneur "s'est servi de notre petit garçon pour régler des comptes", a regretté lundi 24 novembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs le père de Tedy, victime à quatre ans d'un arrêt cardiaque suspect, l'un des trente empoisonnements imputé à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier.

Au procès Péchier, l’arrêt cardiaque de Tedy, 4 ans, opéré des amygdales

C'est la plus jeune des 30 victimes attribuées par l'accusation à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier: la cour d'assises du Doubs a commencé jeudi 20 novembre 2025 à se pencher sur le cas de Tedy, 4 ans, qui a subi un arrêt cardiaque en 2016 lors d'une banale opération des amygdales. L'enfant a survécu après deux jours de coma et cinq jours en réanimation.

Statue de Jenny d’Héricourt à Besançon : le procureur de la République ouvre une enquête

Le Mouvement Franche-Comté a annoncé le 18 novembre 2025 par voie de communiqué, que le procureur de la République a décidé d’ouvrir une enquête à la suite d’une plainte déposée pour des faits de favoritisme concernant la statue de Jenny d’Héricourt installée place de la Révolution à Besançon depuis le 5 mars dernier.

Affaire Fousseret-Cordier : Anne Vignot se joint à la demande d’appel du parquet

Le 5 novembre dernier, le tribunal correctionnel avait prononcé la relaxe de l’ancien maire Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier pour prises illégales d’intérêt et détournement de fonds publics. Le parquet avait aussitôt déposé une demande d’appel du jugement le 7 novembre 2025. Représentée par Anne Vignot, la Ville de Besançon a suivi le parquet dans la demande d’appel. 

“Absence systématique” : Péchier mis en cause pour son désengagement lors des réunions sur les cas suspects

"L'absence systématique" de Frédéric Péchier aux réunions organisées pour discuter des arrêts cardiaques suspects dans une clinique de Besançon où il travaillait était vendredi 14 novembre 2025 l'objet du douzième interrogatoire de l'accusé, jugé pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, par la cour d'assises du Doubs.

Procès Péchier : l’accusé conteste le récit d’une patiente

"Elle a pu se tromper" : le Dr Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour avoir empoisonné 30 patients dont 12 sont morts, a fermement contesté lundi 10 noveùbre 2025 devant la cour le récit d'une patiente victime en 2015 d'un arrêt cardiaque au bloc, et qui a raconté qu'il était venu à son chevet juste avant son anesthésie.

Le parquet de Besançon fait appel après la relaxe de Jean-Louis Fousseret et d’Alexandra Cordier

Le parquet de Besançon a annoncé, ce vendredi 7 novembre, sa décision de faire appel du jugement ayant conduit à la relaxe de l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et de son ex-collaboratrice, Alexandra Cordier. Tous deux étaient poursuivis pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics dans une affaire datant de 2019.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -0.68
nuageux
le 27/11 à 03h00
Vent
1.48 m/s
Pression
1025 hPa
Humidité
94 %