Violences dans le tramway à Besançon : réactions des élus du conseil municipal

Publié le 12/02/2021 - 16:47
Mis à jour le 12/02/2021 - 17:55

La maire et présidente de Grand Besançon Métropole ainsi que le Modem et l’équipe d’opposition au conseil municipal Besançon Maintenant ont souhaité réagir suite à l’agression de passagers dans le tramway de Besançon le 9 février 2021.

Ludovic Fagaut et Anne Vignot © Alexane Alfaro
Ludovic Fagaut et Anne Vignot © Alexane Alfaro

Anne Vignot "condamne cet incident". Elle affirme dans son communiqué "apporter tout son soutien aux voyageurs présents et ses remerciements aux équipes de Ginko qui se sont mobilisées avec un grand professionnalisme face à cet incident." Elle remercie également les forces de sécurité de leur intervention.

"La majorité n'a toujours pas fait de la sécurité une de ses priorités"

De son côté, Ludovic Fagaut, chef de file de l'opposition accompagné de son équipe de Besançon Maintenant, parle d'une nouvelle "plongée dans la spirale de l'insécurité et des attaques violentes" en évoquant une agression à caractère raciste sur le parking Battant le 1er février, d'un homme attaqué à coup de sabre à Planoise dans la nuit du 6 au 7 février et des passages du tramway agressés par une bande de délinquants aux abords de Chalezeule le 9 février.

Pour Besançon Maintenant, "la majorité n'a toujours pas fait de la sécurité une de ses priorités" en ajoutant que "depuis 8 mois, elle continue de minimiser le débat sur la sécurité et reste enfermée dans une logique de réflexion perpétuelle qui conduit à l'inaction." Le collectif d'élus au conseil municipal de la Droite et du Centre réitère "qu'il existe une alternative à l'inaction municipale" en matière de sécurité et relance ses 10 propositions "pour améliorer la sécurité des Bisontines et des Bisontins" parmi lesquelles figurent : l'augmentation du nombre de policiers municipaux pour atteindre les 100 agents à la fin du mandat, doter chaque policier municipal d'une arme létale, déployer des caméras de vidéosurveillance dans tous les secteurs de Besançon, créer une brigade de nuit au sein de la police municipale ou encore augmenter la fréquence des patrouilles de policiers municipaux dans les transports publics.

"Des actes de délinquance", L. Croizier.

Pour Laurent Croizier, conseiller municipal de Besançon et président du Modem du Doubs, ce caillassage est plus qu'un "simple incident" : " Une fois encore, les actes de délinquance sont minimisés par Madame la Maire de Besançon". Selon lui, ces faits sont des "actes de délinquance" : "Il est temps que Madame Vignot ouvre les yeux et quitte sa posture angélique et idéologique pour une position plus réaliste, en phase avec ce que vivent les habitants", conclut-il en notant l'importance de la vidéosurveillance.

"il y avait "la place pour une option réaliste et non idéologique", Karima Rochdi.

Selon Karima Rochdi, conseillère municipale La République En Marche, entre le "rien sécuritaire" et le "tout sécuritaire", il y avait "la place pour une option réaliste et non idéologique, avec un équilibre entre prévention et répression. Malheureusement, un débat « gauche/droite » aussi caricatural qu’inefficace a pris le dessus, alors que des mesures considérées à priori de gauche ou de droite pouvaient être associées. C’est vraiment triste et dommageable pour les Bisontines et les Bisontins !"

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