A quoi va ressembler le monument aux morts de Besançon ?

Publié le 01/04/2013 - 22:30
Mis à jour le 03/04/2013 - 09:43

Mardi 2 avril, les statues de l’ancien monument aux morts de Besançon, déconstruit à l’automne 2012 en raison de son mauvais état et des travaux du tramway, vont être installées sur la promenade des Glacis. Elles entrent en effet dans la composition d’un nouveau monument aux morts. Mais au fait, à quoi va-t-il ressembler ?

aux Glacis

Rien à voir avec l’ancien monument, massif, de Boutterin et Gasq inauguré le 30 novembre 1924 et que tous les Bisontins connaissaient pour passer devant en voiture ou en se rendant à pied à la gare Viotte. Le nouveau, déstructuré, présentera sur la promenade des Glacis, non loin du monument aux morts d’Outre Mer réalisé par le sculpteur Georges Oudot dans les années 1970, statues et plaques commémoratives indépendamment.

Statues des années 1920 

Côté statues, on retrouvera les trois figures principales de l’ancien monument, posées à même le sol :

  • l’allégorie de la Ville de Besançon : la femme couronnée accompagnée d’un adolescent nu symbolisant les générations futures à qui elle confie la mission de perpétuer le souvenir des milliers de Bisontins morts pour la Patrie. Elle est l’œuvre du sculpteur Paul Gasq.
  • le soldat parti en guerre en 1914 : vêtu de son pantalon (rouge) de fantassin et coiffé d’un képi, il a été sculpté par Georges Laethier.
  • le soldat revenu en 1918 : il s’agit cette fois d’un tankiste, avec son casque et son masque à gaz. Il a été réalisé par Albert Pasche.

Une oeuvre de Ousmane Sow

A ces statues de pierre des années 1920 s’ajoutera "L’homme et l’enfant" nouveau groupe sculpté par Ousmane Sow (auteur du Victor Hugo de l’esplanade des Droits de l’Homme à Besançon). En bronze et haut de 2,30 m., celui-ci figurera un anonyme cachant un enfant sous son manteau, ajoutant ainsi "à la notion d’universalité celle d’un futur tourné vers la paix." Dans la présentation de cette œuvre en septembre 2012, la Ville expliquait : "Le choix de l’enfant est le plus symbolique puisqu’il représente l’espoir et le devenir du monde. L’enfant qui a été protégé protègera. C’est lui qui interpellera par sa présence les nouvelles générations sur la permanence du combat que menèrent ses ancêtres".

Cette œuvre "sera légèrement excentrée par rapport aux sculptures purement commémoratives, comme si elle souhaitait emmener le promeneur au-delà de l’histoire, tout en la prenant pour exemple, et toucher ainsi à l’universalité", nous explique-t-on encore.

Parois métalliques

Autres éléments de la composition, les plaques métalliques sur lesquelles on pourra lire, plus aisément que sur l’ancien monument, les noms des Bisontins morts lors des deux conflits mondiaux. A propos de celles-ci, il était dit dans la présentation du projet : "Dès l’approche du lieu de mémoire, le cheminement se borde de hautes parois de métal en Corten. Les ex-voto du monument aux morts déconstruit sont tous repris sur ces plaques métalliques. Organisée dans la zone basse de la structure, les noms seront inscrits sans jamais dépasser une ligne sinueuse représentant des silhouettes à l’échelle humaine."

Les premières statues, celles de l’ancien monument, seront posées le mardi 2 avril. Le nouveau monument devait initialement être achevé pour les cérémonies du 8 mai. Il devrait plutôt être prêt pour celles du 18 juin.

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