"Apaisement a été le maître-mot de l'intervention du président de la République, sa confiance en lui est inentamée", a déclaré le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen. "Le président de la République a eu le mérite de dire que la France ne maintiendra pas l'objectif d'un déficit réduit à 3% du PIB en 2013. François Hollande a reconnu les risques d'éclatement qui menacent l'Europe mais il devra faire preuve de détermination face aux politiques récessionnistes promues par la Commission européenne et Angela Merkel", a dit le sénateur du Territoire-de-Belfort.
Le glissement...
"Sur toute une série de sujets le président de la République a opéré par glissement: la défense, les allocations familiales, les retraites, la transmission des entreprises, la Syrie", a-t-il ajouté. Jean-Pierre Chevènement a également salué le maintien des crédits de la défense "qui est une bonne nouvelle". "Reste à savoir si les 30 milliards d'euros seront préservés en valeur ou en volume", selon lui. "Ceux qui reprochent à François Hollande de ne pas avoir pris la mesure de la crise, l'ont-ils prise eux-mêmes? Non, à l'évidence car l'immense majorité de nos dirigeants politiques n'ont pas vu les conséquences du choix de la monnaie unique qu'ils ont fait ensemble en 1992", a-t-il déclaré.
(source : AFP)