Les quatre secteurs qui ne sont pas encore équipés pour obtenir l'accès numérique mobile haut débit sont :
- Le Châtillonnais
- Le plateau de Maîche,
- Les environs de Château-Chinon,
- Morez.
Début 2016, la couverture fixe haut débit est plus faible, mais des investissements ont été effectués depuis, notamment dans les zones les plus densément peuplées, explique l'Insee.
Le Bourgogne-Franche-Comté en retard sur le très haut débit
Les investissements se tournent désormais vers le très haut débit, pour lequel la région se situe nettement en dessous de la moyenne nationale et qui reste concentré près des grands pôles urbains et le long des grands axes ferroviaires. Pour les réseaux mobiles, il s’agit d’étendre rapidement les surfaces couvertes par la 4G. Pour le fixe en revanche, seules quatre villes sont équipées en très haut débit fixe sur au moins 60 % des locaux éligibles – Dijon, Besançon, Dole, Montbéliard. Dans son plan France Très Haut Débit, l’État se fixe un horizon intermédiaire à échéance 2022 pour améliorer d’abord la couverture haut débit. Il s’agit de proposer un débit au moins égal à 8 Mbit/s.
L’enjeu d’un meilleur accès au numérique concerne des territoires ruraux, notamment dans l’ouest de la région – Morvan, Châtillonnais, Charolais. Dans l’Est cependant, les territoires concernés sont parfois plus densément peuplés ou majoritairement habités par des actifs, élèves ou autres étudiants. Ce sont des bassins de vie urbains – Vesoul, Lons-le-Saunier – ou périurbains – Is-sur-Tille, Baume- les-Dames.
(Source : Insee Bourgogne-Franche-Comté)