Suite à l’instruction par un comité d’expertise indépendant, le Premier ministre a annoncé attribuer à SIRCAPASS une participation de France 2030 pouvant aller jusqu’à 1.709.836 €.
La deeptech de Besançon SilMach a pour mission : "la détection de choc", "le suivi en fatigue", "la surcharge exceptionnelle" et le "suivi de fissure".
Comment ça marche ?
SilMach utilise des microcapteurs sans énergie afin de se "focaliser sur les micro données essentielles pour assurer la surveillance des ouvrages", nous explique-t-on.
Ainsi, les microcapteurs se concentrent sur la détection et le comptage d'événements pouvant directement impacter la sûreté des structures. Ces microdonnées ciblées apportent "une économie considérable en empreinte carbone comparées aux approches alimentées en énergie tout en garantissant sur surveillance 24h/24 7j/7", est-il précisé.
A propos du microcapteur de SilMach
- Sans énergie : Ce détecteur se distingue par son absence totale de besoin en énergie, marquant ainsi une avancée majeure dans le domaine.
Précis et fiable : les capteurs de SilMach se distinguent par leur précision et leur fiabilité. Ne nécessitant pas de calibration à la pose, ils ne souffrent d’aucune dérive ni sensibilité aux champs perturbateurs environnants. - Opérationnel sous l’eau et dans l’espace : Ce détecteur va au-delà des limites conventionnelles en fonctionnant sous l’eau et dans l’espace, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles applications inexplorées.
- Résistants aux environnements sévères : exposés à des contraintes opérationnelles ression, température, champs électromagnétiques, radioactivité etc.
- Communicant : Connecté, il dispose d’un module communicant afin d’être relié à un système d’information et affiche aussi directement l’information grâce à un indicateur visuel
- Économique : frugal, ce capteur coute quelques euros pour un modèle standard
Pour rappel, la France compte près de 250,000 ponts. La veille était jusqu’alors assurée par des vérifications humaines.