C’est un ancien centre de tri postal "vide, squatté et tagué" depuis cinq ans, qui accueillera désormais les ventes aux enchères à Besançon. "Un local massif avec peu de fenêtres" mais un "lieu sécurisé". "Une opportunité à saisir", selon le commissaire priseur Jean-Paul Renoud Grappin.
Le projet a débuté il y a trois ans, mais a été freiné par deux années de délai administratif. Depuis septembre 2014, 17 entreprises locales s’activent afin de rendre le bâtiment "le plus fonctionnel possible".Un "grand bureau d’accueil", une "grande salle pour les ventes de prestige le dimanche", une "salle spécialisée, plus confidentielle" pour les collections et objets d’art, une autre pour les "ventes de semaine" et même un "labo photo"... Jean-Paul Renoud Grappin a vu les choses en grand pour son projet dont il n’a pas souhaité dévoiler le coût.
Des enchères sur internet...
Jean-Paul Renoud Grappin est l’un des deux uniques commissaires priseurs bisontins. Ils sont cinq en Franche-Comté et à peine 450 en France. La profession est donc méconnue du grand public, et pourtant, les clients sont de plus en plus nombreux s’adaptant aux évolutions technologiques.
Si une grande partie des clients se trouve sur place, d’autres participent par téléphone, parfois même depuis d’autres pays. "Sur certains lots, jusqu’à huit lignes enchérissent". Le commissaire priseur évoque également les "enchères live", nouveauté 2.0 qui permet au client de suivre la vente en direct, en s’abonnant au préalable par internet. Il a alors accès au visuel de l’objet, du commissaire priseur ainsi que du compteur.
L’objectif de ce nouvel hôtel des ventes est d’accentuer le nombre de transactions. Auparavant, cinq ventes de grande ampleur, nationales ou internationales, étaient réalisées par an.
Infos +
- Les ventes débutent dès le dimanche 28 juin 2015. Des objets, notamment des tableaux francs-comtois, seront vendus, entre 100 et 15.000 euros.
- 10 juillet : vente de semaine
- 19 juillet : vente de bijoux et bibelots
- Août : pause estivale