URGENCE
"Je souhaite que chaque élu de notre pays se sente concerné, écouté, entendu, avant que nous ne construisions ensemble les politiques d'avenir", a lancé M. Bel devant les présidents des départements, précisant que "majorité et opposition pourront y prendre toute leur part".
"C'est à partir de nos territoires eux-mêmes que des priorités pourront être ainsi dégagées pour une relance de la démocratie territoriale".
"Mon souhait est que cet état des lieux soit achevé en février", a précisé en marge du congrès M. Bel devant la presse. "Le constat qui sera dressé pourra être alors utilisé par tous les candidats à la présidentielle pour préparer leurs propositions" dans le domaine des collectivités locales.
"La concertation doit être au centre de ces états généraux, y compris pour leur organisation", a-t-il dit, ajoutant qu'il comptait s'appuyer notamment sur les présidents des conseils généraux.
Le président du Sénat a estimé que le changement de majorité du 25 septembre à la Haute assemblée est "plus qu'une simple victoire électorale de circonstance". "C'est l'expression d'une évolution profonde dans nos territoires, d'un ras-le-bol des méthodes, d'un refus de réformes qui s'apparentent à des reculs".
"L'objectif des états généraux ce sera de mettre de la cohérence dans la parole des élus", a jugé le vice-président du Sénat, Didier Guillaume (PS).
Relevant qu'il y a une association d'élus par type de collectivité - région, département, commune, etc. - mais pas d'association globale, il a estimé que "c'est la mission du Sénat qui représente les collectivités, de transmettre aux candidats à la présidence ce que les élus locaux veulent leur dire".
(source: AFP)