"Bezacattaque", "rhinotropcher", "gratuité des TEC", tels sont les slogans que l'ont peut apercevoir ce lundi matin aux abords de plusieurs arrêts de bus et tramway. Déterminés, les 35 manifestants se sont notamment retrouvés à la gare Viotte et aux arrêts de tram Chamars.
Le mouvement qualifie cette opération "d'action de désobéissance civile respectant le principe de non-violence". Il s'agit pour Extinction Rebellion de s'opposer à la hausse du tarif des transports en commun. "On demande la gratuité des transports en commun parce qu'en juillet dernier, les élus du Grand Besançon ont voté pour l'augmentation des tarifs des transports en commun, chose avec laquelle on n'est absolument pas d'accord, ce n'est pas sérieux" explique Emma, participante à l'action. À titre d'exemple, le manifestants citent plusieurs villes ayant franchi l'étape de la gratuité des transports en France : Dunkerque, Aubagne, Chateauroux, Compiègne, Niort, Figeac, Porto-Vecchio, Vitre.
Des bloqueurs sont enchainés aux distributeurs de titres de transport aux arrêts Viotte et Chamars. Des tickets réalisés par Extinction Rebellion sont distribués aux passagers afin qu'ils les présentent aux éventuels contrôleurs. Des affiches "En panne" ont été collées sur tous les distributeurs des deux lignes de tramway.
La police s'est rendue sur place afin d'effectuer des contrôles d'identité.
Une lettre ouverte cosignée par Extinction Rebellion, Alternatiba et ANV Cop-21 a été envoyée aujourd’hui aux élus du Grand Besançon afin de les interpeller sur ce sujet : “Soyez sérieux !” s’exclament les associations, réclamant des “choix politiques [...] adaptés à l’ampleur inédite de l’enjeu climatique”.
2 Commentaires
2 commentaires