Appel à la grève à Pôle emploi le 1er février

Publié le 12/01/2022 - 11:42
Mis à jour le 01/02/2022 - 07:59

L’intersyndicale de Pôle emploi appelle à la grève le 1er février pour réclamer notamment une revalorisation des salaires et de meilleures conditions de travail, a-t-on appris lundi de source syndicale.

 © D Poirier
© D Poirier

L’appel émane des syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, SNAP, SNU-FSU, STC, SUD et UNSA de l’opérateur public qui compte quelque 55.000 agents. Dans un communiqué commun daté du 7 janvier, ces organisations affirment que l’appel à la grève vise à « revaloriser les salaires et les traitements », « stopper la dégradation des conditions de travail » et « redonner du sens au travail pour améliorer la qualité du service au public ».

"Pas un jour sans de nouvelles hausses de prix, notamment l'énergie, les carburants, le logement, les dépenses contraintes, quand nos rémunérations stagnent depuis plusieurs années et quand l'inflation atteint 2,8% fin novembre 2021", déplorent les syndicats.

"Pas un jour sans un nouveau plan d'action, de nouvelles exigences gouvernementales, et toujours à marche forcée", ajoutent-ils, citant le plan pour les demandeurs d'emploi de longue durée présenté fin septembre, le nouveau contrat d'engagement jeune (CEJ) et encore le "renforcement du contrôle de la recherche (d'emploi) dans un contexte de durcissement des règles de l'assurance-chômage".

"Tout cela accroît la charge de travail et rend plus difficile l'exercice de nos missions", disent-ils, dénonçant une "dévalorisation" des qualifications et une "perte de sens au travail", au regard de l'importance des missions de Pôle emploi. Et d'inviter les agents à se mobiliser "massivement pour envoyer un message clair".

Le dernier mouvement national du même type à Pôle emploi remonte au 20 novembre 2018, selon un responsable syndical. Le taux de participation au mouvement social, qui visait à protester contre des réductions d'effectifs, avait alors été de près de 30%.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Social

Musée d’Arts et du Temps : “Nous sommes inquiets pour la santé des agents” (intersyndicale)

Emmanuelle Monnin pour le syndicat Sud CT 25, accompagnée de Sophie Caron, pour Force ouvrière a indiqué "être inquiète" pour les agents, notamment suite à des problèmes de management de la part de Laurence Madeline, la directrice des musées d’arts et du Temps. L’intersyndicale lance également un appel à la maire de Besançon…

Mineurs isolés étrangers : Sol Mi Ré alerte sur la non-scolarisation de plus d’une soixantaine de jeunes à Besançon

Lors d’une conférence de presse le 10 avril 2024 devant l’inspection académique du Doubs à Besançon, le Collectif Solmiré a alerté sur la situation ”de plusieurs dizaines de jeunes non-pris en charge comme mineurs et non-scolarisés à ce jour” par l'Académie de Besançon.

Une manifestation contre la répression des free party à Besançon

Suite à une initiative nationale lancée par le compte Instagram ”Tekno anti-répression”, le collectif Franche-Comtek appelle à manifester dans les rues de Besançon samedi 13 avril 2024. Objectif : protester contre ”la politique répressive que mène l’Etat à l’encontre des free party depuis plus de 30 ans et plus particulièrement ces cinq dernières années.”

Problèmes de management au musée des Beaux-arts ? Les syndicats en grève le 12 avril

Mise à jour • Les syndicats Sud-Solidaires et FO organisent une manifestation vendredi 12 avril 2024 à 10h00 devant le musée des Beaux-Arts de Besançon afin de dénoncer des "dysfonctionnements liés au management" de la nouvelle directrice des Musées d’arts et du temps. Pour rappel, Laurence Madeline est en poste depuis un an.

Besançon : les professionnels du secteur social et médico-social dans la rue

Les personnels du DAHIS (dispositif d'accueil, d'hébergement et d’insertion sociale) de l'AHS FC (association d’hygiène sociale), qui regroupe les CADA (centre d'accueil des demandeurs d’asile) mais aussi les dispositifs mineurs non accompagnés, se sont réunies à 13h00 au 16 rue Gambetta à Besançon devant le siège du DAHIS. Ils ont ensuite rejoint la mobilisation intersyndicale à l’esplanade des droits de l’homme. Le cortège s’est rendu devant la préfecture afin de transmettre une pétition aux autorités. Cette dernière a recueilli 900 signatures, nous indique la CGT.

“Stop à la maltraitance sociale !” : l’intersyndicale appelle à la mobilisation jeudi à Besançon 

Dans le cadre d’un appel national à la grève jeudi 4 avril 2024, l’intersyndicale (CGT, FO et SUD) sera mobilisée à partir de 13h00 rue Gambetta à Besançon aux côtés du centre d'accueil demandeurs d’asile. Le cortège retrouvera à 14h00 les autres manifestants à l’esplanade des droits de l’Homme.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 8.43
couvert
le 23/04 à 18h00
Vent
3.54 m/s
Pression
1016 hPa
Humidité
52 %