Assassinat de Samuel Paty : deux hommes interpellés mardi matin à Besançon  

Publié le 13/01/2021 - 07:30
Mis à jour le 13/01/2021 - 15:30

Besançon, Toulouse, Rouen ou Lyon :  sept hommes, dont certains sont d’origine tchétchène, ont été interpellés par la police mardi 12 janvier 2021 dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Samuel Paty.

 ©
©

Les suspects “apparaissent sur différents groupes de messagerie auxquels participait (Abdoullakh) Anzorov”, l’assassin de Samuel Paty, a précisé une source judiciaire confirmant une information du Point.

Les sept hommes, dont certains sont d’origine tchétchène comme le terroriste, ont été interpellés notamment à Toulouse, Lyon, Rouen, Besançon, en Seine-et-Marne et dans le Maine-et-Loire.

Les interpellations ont été réalisées par la sous-direction antiterroriste (Sdat) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans plusieurs villes de France, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.

A Besançon, un père et son fils, ont été interpellés. Peu d'informations ont filtré notamment sur le lieu de l'interpellation et leur nationalité.

Quatorze personnes mises en examen

En décembre, cinq hommes âgés de 18 à 21 ans et d’origine tchétchène, soupçonnés d’avoir eu des contacts avec l’assaillant, avaient été libérés à l’issue de leur garde à vue sans poursuite à ce stade.

Au total, quatorze personnes sont mises en examen dans l’enquête sur l’assassinat de Samuel Paty, 47 ans, décapité le 16 octobre près de son collège à Conflans-Sainte-Honorine pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.

Parmi les suspects figurent six collégiens. Cinq d’entre eux sont poursuivis pour “complicité d’assassinat terroriste”, accusés d’avoir permis à Anzorov, un réfugié de 18 ans, d’identifier le professeur.

Abdoullakh Anzorov avait revendiqué son geste dans un message audio en russe où il disait avoir “vengé le prophète” Mahomet, reprochant au professeur de l’avoir “montré de manière insultante”. Il avait été abattu peu après par les policiers.

(Avec AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

samuel paty

La France se souvient de Samuel Paty

Un an après • De nombreuses écoles, ses collègues enseignants et Emmanuel Macron lui rendront hommage. Un an après l’innommable, la France s’apprête à honorer la mémoire de Samuel Paty, dont l’assassinat a causé une vague d’émotion profonde dans tout le pays.
 
 

Le groupe RN demande à Marie-Guite Dufay de donner le nom de Samuel Paty à l’un des lycées de Bourgogne Franche-Comté

Dans une lettre du 22 octobre 2020, Julien Odoul, président du groupe Rassemblement national au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté demande à la présidente de région de donner le nom de Samuel Paty à l’un des 129 lycées de la région et l’organisation d’une exposition des caricatures de Charlie Hebdo à Dijon.
 

Hommage à Samuel Paty au lycée Pergaud de Besancon : “Assassiner un professeur touche le coeur même de notre république, notre démocratie, notre laïcité…”

Enseignants, personnels, élèves, parents. Plus de 250 personnes de l’ensemble de la communauté éducative se sont réunies ce mercredi 21 octobre 2020 dans la cour du lycée Pergaud à Besançon pour rendre hommage au professeur d’histoire-géographie tué vendredi dernier près de son collège à Conflans-Sainte-Honorine.

Justice

Au procès Péchier, l’arrêt cardiaque de Tedy, 4 ans, opéré des amygdales

C'est la plus jeune des 30 victimes attribuées par l'accusation à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier: la cour d'assises du Doubs a commencé jeudi 20 novembre 2025 à se pencher sur le cas de Tedy, 4 ans, qui a subi un arrêt cardiaque en 2016 lors d'une banale opération des amygdales. L'enfant a survécu après deux jours de coma et cinq jours en réanimation.

Statue de Jenny d’Héricourt à Besançon : le procureur de la République ouvre une enquête

Le Mouvement Franche-Comté a annoncé le 18 novembre 2025 par voie de communiqué, que le procureur de la République a décidé d’ouvrir une enquête à la suite d’une plainte déposée pour des faits de favoritisme concernant la statue de Jenny d’Héricourt installée place de la Révolution à Besançon depuis le 5 mars dernier.

Affaire Fousseret-Cordier : Anne Vignot se joint à la demande d’appel du parquet

Le 5 novembre dernier, le tribunal correctionnel avait prononcé la relaxe de l’ancien maire Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier pour prises illégales d’intérêt et détournement de fonds publics. Le parquet avait aussitôt déposé une demande d’appel du jugement le 7 novembre 2025. Représentée par Anne Vignot, la Ville de Besançon a suivi le parquet dans la demande d’appel. 

“Absence systématique” : Péchier mis en cause pour son désengagement lors des réunions sur les cas suspects

"L'absence systématique" de Frédéric Péchier aux réunions organisées pour discuter des arrêts cardiaques suspects dans une clinique de Besançon où il travaillait était vendredi 14 novembre 2025 l'objet du douzième interrogatoire de l'accusé, jugé pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, par la cour d'assises du Doubs.

Procès Péchier : l’accusé conteste le récit d’une patiente

"Elle a pu se tromper" : le Dr Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour avoir empoisonné 30 patients dont 12 sont morts, a fermement contesté lundi 10 noveùbre 2025 devant la cour le récit d'une patiente victime en 2015 d'un arrêt cardiaque au bloc, et qui a raconté qu'il était venu à son chevet juste avant son anesthésie.

Le parquet de Besançon fait appel après la relaxe de Jean-Louis Fousseret et d’Alexandra Cordier

Le parquet de Besançon a annoncé, ce vendredi 7 novembre, sa décision de faire appel du jugement ayant conduit à la relaxe de l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et de son ex-collaboratrice, Alexandra Cordier. Tous deux étaient poursuivis pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics dans une affaire datant de 2019.

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Procès Péchier : après les arrêts cardiaques, la cour sur la piste du crime par hémorragie   

"L'empoisonneur" a-t-il voulu changer de méthode pour moins attirer l'attention? Au procès de l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, les assises du Doubs ont commencé jeudi 23 octobre 2025 à examiner deux cas qui dénotent parmi les 30 retenus au total : les patients concernés n'ont pas subi un arrêt cardiaque, mais une hémorragie massive.

Procès Péchier : l’ex-anesthésiste n’hésite pas à enfoncer l’une de ses collègues

Empoisonner des patients au bloc opératoire pour nuire à l'anesthésiste chargée de les endormir? "C'est délirant", a balayé mercredi 22 octobre 2025 devant la cour d'assises de Besançon l'accusé Frédéric Péchier, sans cacher pour autant son peu d'estime pour la collègue concernée.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -3.24
partiellement nuageux
le 23/11 à 00h00
Vent
1.19 m/s
Pression
1022 hPa
Humidité
70 %