La CGT réclame davantage de moyens et de personnels pour assurer la sécurité des conducteurs. Outre "deux agressions assez graves en août, il y a aussi toutes les agressions verbales au quotidien, notamment de personnes excédées par les travaux du tramway de Besançon", a expliqué à l'AFP Didier Gautier, délégué CGT.
Mi-août, un chauffeur de bus qui avait demandé leur titre de transport à des passagers avait reçu des coups de poing, et fin août, un autre chauffeur avait été aspergé de gaz lacrymogène et s'était fait dérober une sacoche
contenant la caisse alors qu'il se rendait au travail.
"Ce n'est pas un hasard si on a appelé à la grève le jour de la rentrée. Si on ne choisit pas des jours importants pour l'entreprise, la force de négociation est moindre", a estimé M. Gautier.
Tout en reconnaissant comprendre "que personne ne va au travail pour se faire taper dessus", le directeur du réseau de bus bisontin, Pascal Lemaître, a critiqué le choix du jour de rentrée des classes pour faire grève, ce qui "embête tout le monde et ne sert pas à grand chose".
(Source : AFP)