Besançon Maintenant craint une transformation du site de Saint-Jacques en "friche intra urbaine"

Publié le 21/10/2021 - 12:05
Mis à jour le 21/10/2021 - 11:29

Suite à l’arrêt des négociations entre le CHU de Besançon, propriétaire de l’ancien hôpital Saint-Jacques, et la société immobilière Adim-Vinci la semaine dernière, Besançon maintenant, groupe d’opposition au conseil municipal, craint une transformation de ce site en « friche intra urbaine », dans un communiqué du 21 octobre 2021.

Le groupe d'opposition
Le groupe d'opposition "Besançon Maintenant" au conseil municipal de Besançon (illustration) © Alexane Alfaro

"Nous n’avons pas souhaité réagir à chaud sur l’échec de la vente de l’ancien l’hôpital Saint-Jacques révélée par la presse locale la semaine dernière, car pour porter des observations, il faut avoir des éléments factuels", indique Besançon Maintenant. "Aujourd’hui, nous avons certaines données qui nous inquiètent. Cet arrêt brutal n’a rien de bon pour le développement de notre cœur de ville."

Le groupe se demande si derrière cette décision "certainement murement réfléchie" du CHU de Besançon de refuser l'offre d'Adim-Vinci se cachent "des atermoiements multiples et intenables de la municipalité sur les conditions suspensives du contrat de vente". Selon les conseillers municipaux, "le doute est permis au regard des diverses volontés politiques à l'oeuvre depuis juillet 2020 et qui semblent vouloir remettre en question de nombreux projets structurants."

"Une perte de temps considérable"

Aujourd'hui, tous les projets prévus sur le site de Saint-Jacques sont remis en question, "une perte de temps considérable pour notre développement mais aussi un gaspillage important de deniers publics déjà largement injectés dans des études et des enquêtes", selon Besançon maintenant qui se demande "quelle stratégie la municipalité qui s'est engagée à reprendre les discussions avec le CHU".

"Il y a un risque que Saint-Jacques se transforme en friche intra-urbaine"

Malgré tout, le groupe d'opposition admet une "opportunité de prendre le temps de repenser les choses" en affirmant que "les pistes de réflexion sont multiples". Il imagine que le CLA pourrait y "renforcer son implantation à Besançon", "des formations d'excellence (un Sciences Po Méditerranée ?), "heberger des industries culturelles et créatives avec l'innovation technologique" ou encore "une salle de musique à haut niveau acoustique répondant à notre identité culturelle de territoire", "des espaces conviviaux de vie (restaurants, hôtels)" et "des logements supplémentaires".

Cependant, à l’heure actuelle, "il y a un risque que Saint-Jacques se transforme en friche intra-urbaine, et non en « Cité des Savoirs et de l’Innovation »", s'inquiète Besançon maintenant. Et de conclure : "Nous sommes prêts à accompagner la municipalité avec nos propositions et, surtout, pour envisager une alternative dans l’intérêt de Besançon et des Bisontins."

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Municipale 2026 : à Besançon, le Parti communiste veut “une campagne propre” et s’organise

À désormais huit mois des élections municipales, les négociations sont toujours en cours du côté de la gauche à Besançon avec le parti communiste comme médiateur, qui tient à être le "fil rouge" des discussions entreprises. Mais s’ils tiennent à être acteurs de la municipale bisontine, les communistes ne veulent pas non plus être "les dindons de la farce" et s’organisent pour parer à toute éventualité comme ils nous l’ont expliqué lors d’une conférence de presse ce vendredi 18 juillet 2025. Le parti vient d’ailleurs de nommer Hasni Alem comme chef de file pour l’élection municipale de Besançon. 

Annonces de Bayrou : pour Anne Vignot, ”ce sera une récession”

Suite aux annonces du Premier ministre sur la préparation de la prochaine loi de finances, Anne Vignot, maire de Besançon, a exprimé une vive inquiétude. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 16 juillet, l’élue juge sévèrement la politique budgétaire annoncée par le gouvernement. "La situation budgétaire en France est préoccupante, mais nous ne résoudrons pas ce problème en fragilisant encore plus notre structure sociale et économique", prévient-elle.

Municipales 2026 à Besançon : l’appel à l’union de l’association “À gauche citoyens !”

Dans la perspective des élections municipales de mars 2026, l’association bisontine "À gauche citoyens !", membre de la majorité municipale actuelle, lance un appel solennel à l’unité des forces de gauche et écologistes. Dans un communiqué intitulé "Ressaisissez-vous !", elle invite à dépasser les divisions afin de faire front commun contre la droite et l’extrême droite.

Le RN perquisitionné : ”une nouvelle attaque odieuse contre la démocratie”, selon Julien Odoul 

Une perquisition a eu lieu mercredi 9 juillet 2025 au siège parisien du Rassemblement national dans le cadre d'une enquête pour financement illicite des campagnes électorales du parti d'extrême droite en 2022 et 2024, une procédure "politique" a accusé Jordan Bardella. Pour le député de l’Yonne et conseiller régional RN de Bourgogne Franche-Comté, Julien odoul, c’est une ”perquisition scandaleuse”.

Grève : les salariés de France 3 Franche-Comté dénoncent le projet de réforme de l’audiovisuel public

En grève depuis le 30 juin 2025, jour de l’examen du projet de loi par l’Assemblée nationale, les salariés de France 3 Franche-Comté réaffirment leur opposition à la création d’une holding France Médias dans un communiqué du 9 juillet 2025. 

Les réactions en Franche-Comté sur l’adoption de la loi Duplomb

Après l’adoption de la loi agricole Duplomb-Menonville par le Parlement mardi 8 juillet 2025, de vives réactions ont émergé d’un peu partout en Franche-Comté. Partis politiques et groupes d’élus ont fait savoir leur mécontentement par le biais de différents communiqués de presse. 

Fin de la 2G/3G : un enjeu de sécurité et de continuité des services publics pour le sénateur Longeot

Dans un communiqué du 8 juillet 2025, on apprend que le Sénateur du Doubs Jean-François Longeot  a appelé l’attention du Premier ministre sur les conséquences que va entraîner, selon lui et à très court terme, l’extinction des réseaux mobiles 2G et 3G en termes d’aménagement du territoire, et ce, dès la fin de l’année 2025.

Loi Duplomb : comment ont voté les député(e) de Franche-Comté ?

Le Parlement a définitivement adopté mardi 8 juillet 2025 la loi agricole Duplomb-Menonville, qui a fracturé l'Assemblée nationale, notamment sur sa mesure de réintroduction dérogatoire d'un pesticide de type néonicotinoïde. Les député(e)s du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort ont voté, mais pour ou contre cette loi ? Réponses.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 18.53
nuageux
le 19/07 à 06h00
Vent
0.39 m/s
Pression
1009 hPa
Humidité
100 %