"Si ce rapprochement donne effectivement naissance à un géant européen de l’industrie ferroviaire capable de concurrencer la Chine, le déséquilibre capitalistique ne peut qu’interpeller", mentionne le sénateur(…) "Nous devons obtenir davantage de gages sur le maintien des emplois et notamment la pérennité du site belfortain Alstom", poursuit-il.
Ainsi, Cédric Perrin a interrogé le PDG d’Alstom sur les engagements pris lors du plan de sauvetage annoncé par l’Etat en octobre 2016 : "Seule la moitié des promesses est tenue : les quinze rames TGV Paris-Bordeaux ont bien été commandées mais quid des six TGV Paris-Milan et des 20 locomotives de manœuvres promises ? Il en est de même en matière d’investissement, nous sommes bien en-deçà des annonces alors que seule l’innovation et une véritable politique industrielle peuvent assurer la pérennité des sites Alstom en France à long terme. "C’est pourquoi, cette opération de fusion ne doit pas compromettre les engagements de l’Etat et d’Alstom", a poursuivi le Sénateur devant la direction de l’entreprise.