Collectif SOS Loue et rivières comtoises : la pénurie d’eau n’arrive pas "que par hasard !"

Publié le 20/01/2017 - 14:01
Mis à jour le 20/01/2017 - 15:20

En plein hiver, le secteur de Morteau vit une période de sécheresse et pourrait connaître une pénurie d’eau. Dans un communiqué du 19 janvier, le collectif SOS Loue et rivières comtoises estime que la pénurie n’arrive pas « que par hasard » et déplore que « la logique économique l’emporte sur une gestion durable et innovante ».

Pour le collectif SOS Loue et rivières comtoises, la pénurie en eau sur le Haut-Doubs n’est pas seulement due au manque de précipitations durant ces deux derniers mois. Alors que le boom immobilier dans le Haut-Doubs accroit la demande en eau, alors que l’on récupère de moins en moins les eaux de pluie, alors que les zones humides et les haies, qui constituent les meilleures nappes phréatiques en zone calcaire, ont tendance à disparaître, le collectif met également l’accent sur la gestion de l’eau.

"Les communes ont souvent confié la gestion de l'eau à des opérateurs privés, constate le collectif. Des réseaux ont été construits, des stations d’épuration fort justement construites, à grand renfort d'emprunts et de subventions. Les opérateurs ou régies ont donc intérêt à facturer chaque litre d’eau afin de rentabiliser le système, voire de dégager du profit en ce qui concerne les opérateurs privés très implantés sur les plateaux..."

Pour le collectif, "à l'heure où l'opérateur privé Gaz et Eaux commence à annoncer des pénuries et demande à rationner la consommation notamment dans la région de Morteau, l’absence de politique concertée et globale de récupération des eaux de pluie se fait sentir."

Il déplore que "la volonté politique et les moyens financiers de stockage de l’eau existent quand il s’agit de réserves d’eau pour les canons à neige au sommet de montagne du Jura !"

Le collectif préconise de mettre en place un stockage intelligent de l’eau à l’échelle individuelle ou collective, une utilisation spécifique des réserves "stratégiques" d’eau de façon à les réserver en priorité à périodes de sécheresse, et le développement de nouvelles formes de redevance sur l’eau pour mieux dissocier consommation et épuration, de façon à maintenir les efforts d’épuration des eaux usées et de maintenir une participation de tous à cet effort.

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