Coronavirus-COVID-19 en Bourgogne-Franche-Comté : 28 personnes en réanimation...

Publié le 16/03/2020 - 19:23
Mis à jour le 16/03/2020 - 19:23

Ce 16 mars 2020, l’ARS Bourgogne-Franche-Comté exhorte chacun à adapter ses comportements pour freiner la propagation de l’épidémie : limiter ses contacts pour sauver des vies.

 © D. Poirier
© D. Poirier

Avec près d’une centaine de patients de plus qu’hier, soit la plus grosse progression observée jusqu’alors, l’épidémie de coronavirus s’accélère très nettement en Bourgogne-Franche-Comté. Santé publique France recense ce lundi 16 mars, 507 personnes testées biologiquement et identifiées comme positives au COVID-19 en Bourgogne-Franche-Comté *.

Aucun nouveau décès n’est à déplorer ce qui porte à 6 le nombre de décès enregistrés dans la région. 146 personnes sont hospitalisées, dont 28 prises en charge en réanimation. 25 personnes sont guéries.

Le virus circule toujours plus particulièrement dans le Doubs, le Territoire de Belfort, en Haute- Saône, en Côte-d’Or et en Saône-et-Loire, plus faiblement dans le Jura et l’Yonne, sporadiquement dans la Nièvre.

L’ensemble des soignants de la région poursuivent leur mobilisation pour se préparer à accueillir de plus en plus de cas graves de COVID-19 et continuer à soigner les autres malades.  La meilleure façon de les aider est d’adapter nos comportements individuels.

Limiter des contacts pour sauver des vies

L’ARS Bourgogne-Franche-Comté rappelle avec insistance les mesures énoncées par le ministère des Solidarités et de la Santé.

Ces mesures doivent être prises sérieusement : limiter les contacts permet de sauver des vies.

En fonction des situations, chacun doit appliquer les recommandations suivantes :

? Je n’ai pas encore été exposé au COVID-19 à ma connaissance: j’applique en permanence les gestes et comportements qui permettent de freiner l’épidémie.
Je reste chez moi et je limite mes déplacements au maximum (courses, essence...) et j’évite tous les rassemblements. J’applique les gestes barrières : je me lave régulièrement les mains, je tousse et éternue dans mon coude, j’utilise des mouchoirs à usage unique et les jette immédiatement, je ne salue pas les autres par une poignée de main ou par une embrassade, je respecte une distance de 1 mètre avec toute autre personne
.

? J’ai été en contact avec un cas confirmé de COVID-19 ou je vis avec un cas confirmé de COVID-19 : je m’isole et je surveille mon état de santé.
Je reste à mon domicile, je m’isole 2 semaines, je respecte scrupuleusement les gestes- barrières, je surveille ma température 2 fois par jour, je surveille l’apparition éventuelle de symptômes (toux, difficultés respiratoires, fièvre) et j’adopte le télétravail. Si des symptômes surviennent, je peux appeler mon médecin, mais je ne me déplace pas jusqu’à son cabinet, ni au laboratoire, ni aux urgences.

? J’ai des symptômes (toux, fièvre) qui me font penser au COVID-19 :
Je reste à domicile, j’évite les contacts, j’appelle un médecin si besoin et ne me rends pas directement au cabinet, au laboratoire ou aux urgences ou j’appelle le numéro de permanence de soins de ma région. Je peux également bénéficier d’une téléconsultation. Si les symptômes s’aggravent avec des difficultés respiratoires et signes d’étouffement, j’appelle le SAMU- Centre 15.

*Ce chiffre reste à interpréter avec précaution car il correspond de moins en moins au décompte exhaustif des malades atteints dans la région et recense seulement les patients hospitalisés, personnes à risques, personnels soignants et premiers patients d’un regroupement de personnes vulnérables auxquels le test biologique est désormais réservé.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Une start-up de Besançon veut offrir un implant à chaque enfant atteint de fente faciale en 2026

L’entrepreneur et créateur de contenus Mikaël Demenge a annoncé sur ses réseaux sociaux lundi 28 octobre 2025 un nouvel engagement solidaire en faveur des enfants porteurs de fentes faciales, en partenariat avec la start-up bisontine Ennoïa et le service de chirurgie maxillo-faciale et plastique de l’hôpital Necker-Enfants Malades.

Octobre rose : Et si vous donniez vos cheveux pour confectionner des perruques ?

Les perruques médicales sont souvent utilisées lors de chimiothérapies. Elles peuvent avoir un coût élevé même si certaines sont en partie remboursées par la sécurité sociale. Il n’empêche qu’il peut y avoir un reste à charge important pour les patients suivant la qualité de la perruque… Il existe toutefois des moyens pour réduire ces coûts, comme le don de cheveux… On en parle ce mois d’octobre 2025 avec Johanna Dornier gérante de Beauty Hair, un salon de coiffure partenaire de l’association "Fake hair don’t care*".

Doubs : 40.000 sacs distribués dans les pharmacies pour alerter sur la conduite sous médicaments

VIDÉO • La nouvelle campagne de sécurité routière met l’accent sur la prévention des risques liés à la conduite après la consommation de médicaments. C’est dans ce cadre que la préfecture du Doubs a lancé vendredi 24 octobre à la pharmacie Lafayette des Tilleroyes à Besançon, le début d’une campagne d’un mois prévoyant la distribution de 40.000 sacs de sensibilisation dans 40 pharmacies partenaires du département.

Julien Odoul demande un centre de radiothérapie à Sens

"Dans l’Yonne, les habitants sont plus susceptibles de mourir d’un cancer que la moyenne nationale", alerte Julien Odoul. Une situation directement liée "à la faiblesse de l’offre de soins dans le département". Avançant une inégalité territoriale, le député du Rassemblement National réclame un centre de radiothérapie à Sens. 

Influenza aviaire : Annie Genevard relève le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national

La ministre de l’Agriculture, a décidé de relever le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national. À compter du mercredi 22 octobre, le risque est qualifié "élevé" et s’accompagne d’un renforcement de la surveillance des élevages de volailles et des mesures de protection.

Une entreprise bisontine cherche des financements pour lancer la phase d’essai d’un biomédicament contre la leucémie

À l’horizon 2030, Carla Biotherapeutics espère apporter un traitement aux 3.000 personnes entrant chaque année dans les critères du biomédicament développé contre la leucémie. Des patients pour lesquels aucune solution n’a fonctionné ou n’est plus envisagée. Un réel espoir pour la médecine qui a toutefois besoin d’un coup de pouce… Chacun est libre de participer à l’appel à financement dès 100 €.

La Ville de Besançon encourage la vaccination contre la grippe pour les publics à risque

Alors que la période de circulation du virus de la grippe s’étend habituellement d’octobre à mars, la Ville de Besançon rappelle ”l’importance de la vaccination pour les personnes les plus vulnérables”. À travers sa direction Santé Publique, la municipalité recommande la vaccination pour les populations à risque, incluant notamment les plus de 65 ans et les professionnels en contact avec des publics fragiles.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 13.77
nuageux
le 04/11 à 12h00
Vent
1.07 m/s
Pression
1022 hPa
Humidité
78 %