Don de plasma : l’EFS rappelle que "les patients ont besoin de vous"

Publié le 16/03/2025 - 08:16
Mis à jour le 16/03/2025 - 09:09

Si les besoins en sang sont toujours élevés, l’Établissement français du sang fait également face à un autre enjeu, celui de collecter plus de plasma, la partie liquide du sang servant à fabriquer des médicaments et dont les seuls dons français ne permettent pas aujourd’hui de combler les besoins d’une majorité de patients. 

Selon l’EFS les patients qui suivent un traitement produit à partir du plasma sont chaque année plus nombreux. Plusieurs facteurs expliquent cette explosion de la demande en plasma : le vieillissement de la population, l’augmentation des maladies chroniques, l’évolution des pratiques médicales et le fait que certaines maladies auto-immunes soient de mieux en mieux diagnostiquées.

La France, pas auto-suffisante en plasma

En France pourtant, les dons de plasma ne permettent pas encore de répondre aux besoins d’une majorité de patients. Le niveau actuel de plasma collecté par l’EFS ne couvre en effet "que le tiers des besoins des patients soignés dans les hôpitaux français : le reste est importé, majoritairement des États-Unis, où le don est rémunéré" précise l’établissement.

Pour réduire cette dépendance et mieux répondre aux besoins, l’EFS appelle régulièrement à la mobilisation de tous avec pour objectif de collecter 70.000 dons de plasma supplémentaires cette année afin de permettre aux patients de bénéficier de traitements issus de dons éthiques.

"Certains patients atteints de maladie auto-immune ont besoin de médicaments dérivés du plasma toute leur vie, à raison d’une perfusion toutes les trois semaines. Soigner un seul de ces patients nécessite près de 50 dons de plasma chaque mois ! C’est un défi permanent qui se présente donc à nous, pour soigner les malades, dans le cadre d'un don éthique", rappelle Frédéric Pacoud, président de l’Établissement français du sang.

Où donner son plasma en Franche-Comté ?

? Rendez-vous dans les 2 Maisons du don de la région pour faire un don de plasma :

EFS Belfort

  • 90 rue René Cassin - ZAC de la Justice
  • 03 84 58 49 90
  • Parking donneurs / Bus : ligne 2, arrêt "CFA"
  • Mardi : 8h30 - 18h / Mercredi, jeudi et vendredi : 8h30 - 16h30 / Samedi : 8h - 12h

EFS Besançon

  • Hauts du Chazal – en contrebas CHU Minjoz - 03 81 61 56 15
  • Parking réservé aux donneurs
  • Bus : lignes 7 et 61, arrêt "Dolto" / TRAM T1 et T2 station "UFR Santé"
  • Mardi, mercredi, vendredi : 8h30 - 17h / Lundi, jeudi : 11h30 - 20h / Samedi : 8h30 - 12h
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

‘Briss”, des séries immersives inspirées d’une cyberattaque pour sensibiliser les professionnels de santé

Portée par l’ARS et la FHF Bourgogne-Franche-Comté, "Briss" propose des séries immersives comme "Plan Blanc", inspirée d’une cyberattaque dans un établissement de santé, comme celle survenue récemment au CH de Pontarlier, pour former les soignants et renforcer la culture de cybersécurité dans les hôpitaux. La plateforme a été lancé le 14 novembre 2025 à Dijon.

L’ARS de Bourgogne Franche-Comté déploie bientôt le réseau “France Santé”

Afin de garantir l’accessibilité à un médecin ou une infirmière, l’agence régionale de la santé de Bourgogne Franche-Comté déploie le réseau France santé lancé par le gouvernement. Objectif ? couvrir progressivement l’ensemble du territoire national d’ici l’été 2026.

La Niaque arrive à Besançon : une nouvelle ressource pour accompagner le retour à l’emploi après un cancer

La Niaque l’Asso, fondée en 2022 après cinq années d’expérimentation du programme La Niaque, arrivera début 2026 à Besançon. Sa mission : accompagner gratuitement les personnes touchées par un cancer ou une longue maladie dans leur rétablissement et leur retour à l’activité professionnelle. Explications avec Caroline Gilles, déléguée La Niaque L'Asso Bourgogne Franche-Comté.

EOlife : Archeon Medical annonce un triplement du taux de survie neurologique après arrêt cardiaque

Archeon Medical, société fondée à Besançon et spécialisée dans le monitoring de la ventilation d’urgence, publie mercredi 19 novembre 2025, les résultats d’une étude inédite menée en conditions réelles par le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) du Doubs. L’étude porte sur EOlife, un dispositif médical intelligent de ventilation, et révèle un triplement du taux de survie à 30 jours sans séquelles neurologiques chez les patients victimes d’un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH). "100 % des survivants ont retrouvé toutes leurs capacités neurologiques", précise le communiqué de l’entreprise.

Une récente étude du CHU de Besançon soulève des inquiétudes envers les implants mammaires en silicone

En France, "environ 400 000 femmes sont porteuses d’implants mammaires en silicone suite à des chirurgies esthétiques ou reconstructrices" expose le CHU de Besançon dans un communiqué du 13 novembre 2025. Bien que couramment utilisés, ils peuvent néanmoins "susciter des inquiétudes quant à leur sécurité à long terme". Dans une étude récemment publiée dans la revue Biomaterials, le docteur Isabelle Pluvy, l’ingénieur de recherche Florelle Gindraux et leurs collaborateurs du CHU de Besançon, montrent que la présence de silicone au contact des tissus semble stimuler le système immunitaire et favoriser localement la présence d’inflammation chronique.

Numérique en santé : Dijon accueille les journées régionales les 13 et 14 novembre

Les journées régionales du numérique en santé se tiendront les 13 et 14 novembre 2025 au palais des congrès de Dijon. Organisé conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le GRADeS Bourgogne-Franche-Comté, l’événement vise à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un numérique au service des pratiques, des organisations et des usagers.

Accès aux soins : 58% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté insatisfaits

Le média de Radio France, Ici, a partagé ce mercredi 12 novembre 2025 les résultats de la consultation citoyenne "Ma commune, mon maire et moi" concernant l’accès aux soins en Bourgogne-Franche-Comté. Il ressort de ce sondage que 58% des habitants de la grande région ne sont pas satisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 6.55
pluie modérée
le 24/11 à 12h00
Vent
1.74 m/s
Pression
1001 hPa
Humidité
94 %