Pour l'association des Jardins des Vaîtes, cette intervention s'est effectuée avec "un nombre démesuré de forces de l'ordre avec six voitures, deux camionnettes et deux motos" : "Nous dénonçons la manière brutale avec laquelle notre présidente s'est vue menacée d’être emmenée au poste, et soumise à une demande de contrôle policier".
L'association appelle "à la raison" : "Continuer les travaux dans ces conditions est non seulement méprisant pour les citoyen.nes que nous sommes, mais aussi sans issue. La municipalité va-t-elle demander aux policiers d'être présents sur les lieux à chaque coup de pelleteuse ? Va-t-elle faire réaliser le chantier sous escorte policière ? Où va-t-elle enfin se résoudre à ouvrir le dialogue ?"
Interpellé dans un communiqué par les Jardins des Vaîtes, Nicolas Bodin a souhaité rappeler que "l’alternative n’est pas la construction de maisons individuelles posées sur de larges terrains en périphérie éloignée de l’agglomération" : "C’est ce modèle écologique qui lutte contre l’étalement urbain infini que nous voulons défendre". L'élu précise également que "la ville est totalement dans son rôle en intervenant dans l’aménagement de son territoire et en s’y engageant fortement afin de lutter notamment contre la spéculation foncière qui impacte toujours les moins fortunés".
Concernant les parcelles horticoles, le projet "permettra de les conserver", indique-t-il.