La direction d’Alstom a annoncé ce mercredi 7 septembre le transfert des activités du site de Belfort vers celui de Reichshoffen dans le Bas-Rhin à l’horizon 2018. Le président du Conseil départemant, Florian Bouquet s’est dit "stupéfait" par cette décision dans un communiqué publié à la suite de cette annonce. L’élu indique que c’est "un coup dur porté à l’emploi dans notre département". Selon Florian Bouquet, cette fermeture du site de Belfort "est la conséquence directe de la décision de la SNCF, via sa filiale AKIEM, de ne pas commander les 44 locomotives au groupe Alstom Transports fin août 2016".
400 emplois supprimés
Actuellement le site de Belfort emploie 400 personnes et selon le président du département du Territoire-de-Belfort, ces emplois seront supprimés, seuls ceux de la maintenance et du service devraient perdurés car ces deux activités sont conservées sur le site belfortain. Florian Bouquet a tenu dans cet écrit à apporter son "soutien aux salariés concernés et il souhaite que des mesures soient rapidement prises pour éviter les licenciements et accompagner les salariés dans des projets de reclassement". Pour l’heure, Alstom Transports a annoncé que des propositions seraient faites aux salariés de Belfort.
L’élu conclue tristement en indiquant que "cette fermeture sonne le glas de l’activité de production ferroviaire sur notre territoire et la disparition d’un savoir-faire local".
A noter que le Député-maire de Belfort, Damien Meslot, le Sénateur-maire de Beaucourt, Cédric Perrin, ainsi que Florian Bouquet ont demandé audience au Ministre de l’Economie, Michel Sapin et au PDG d’Alstom, Henri Poupart-Lafarge.
(Communiqué)