L'usine GE de Belfort bloquée par des salariés qui demandent des embauches

Publié le 01/10/2018 - 16:14
Mis à jour le 01/10/2018 - 16:14

Une quarantaine de salariés bloquent l’usine General Electric (GE) de Belfort lundi 1er octobre 2018 pour tenter d’obtenir des réponses de la direction concernant leurs revendications sur des embauches, a-t-on appris auprès de la direction et de salariés.
 

Ces salariés de la branche d'Alstom rachetée par le géant américain en 2014 filtrent les trois entrées principales du site : aucun véhicule ne peut y pénétrer mais des salariés peuvent y entrer à pied.

Demandes de recrutement de 5 personnes en CDI

Les salariés, conduits par un responsable CGT, demandent le recrutement en CDI de cinq personnes au sein de l'activité nucléaire. La direction indique avoir pris connaissance des revendications, mais pose comme condition à l'ouverture de toute négociation la levée des barrages filtrants. Elle a précisé avoir contacté les sous-traitants et les transporteurs pour adapter leurs calendriers.

GE, l'un des premiers employeurs du nord Franche-Comté

GE dispose de deux grosses usines à Belfort et à Bourogne, petite commune voisine, qui emploient à elles deux 4 400 salariés. Il s'agit d'un des premiers employeurs du nord de la Franche-Comté, juste derrière l'usine PSA de Sochaux et loin devant Alstom, depuis l'absorption de sa branche énergie.

GE, qui rencontre des difficultés, a annoncé lundi la nomination surprise d'un nouveau PDG, pour tenter de redresser le mastodonte américain, qui souffre d'une division énergie en pleine tourmente : Lawrence Culp, 55 ans, a remplacé John Flannery, poussé vers la sortie.

323 emplois sur les 1 000 promis

General Electric, qui avait acquis la branche énergie d'Alstom en 2014, a renoncé il y a quelques mois à son engagement de créer un millier d'emplois d'ici à la fin 2018 en France, conduisant le ministre de l'Economie Bruno Le Maire à affirmer en juin qu'il devrait payer "des compensations". Selon Bercy, GE n'avait créé fin avril que 323 emplois sur les 1 000 promis.

Le groupe avait aussi annoncé en décembre dernier la suppression de 12.000 emplois dans le monde dans sa branche Energie (GE Power), hors France.

(Source : AFP)

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