Le syndicat des conducteurs CFDT-FGAAC, qui représente environ 25% des conducteurs, vient de lancer un préavis de grève national couvrant les prochains week-ends du mois de décembre, du vendredi midi au lundi huit heures.
Le mouvement doit ainsi débuter le vendredi 9 décembre à midi. Le président de la SNCF, Guillaume Pépy, a promis ce dimanche sur Europe 1 et i-Télé, que «tous les trains circuleront pendant les fêtes de fin d'année».
«D'abord parce que sur le terrain, là où les choses se négocient, dans 98% des cas un accord a été trouvé avec les délégués syndicaux. Et je voudrais dire que les syndicats ont été extrêmement responsables, puisqu'on a négocié et signé des accords», a ajouté le patron de la SNCF. Avant d'ajouter : «Le syndicat, qui aujourd'hui envisage une éventuelle grève est le seul à l'envisager et cette initiative a été désapprouvé par les autres syndicats».
En effet, la CGT cheminots a vivement critiqué dimanche la CFDT-FGAAC, condamnant une méthode visant «à stigmatiser les agents de la SNCF» et «détruire l'image de l'entreprise publique». Selon la CGT, l'action de la CFDT-Fgaac est un écran de fumée pour faire oublier aux usagers «les désagréments» engendrés par les changements d'horaires. «Cette démarche arrange les directions de RFF et de la SNCF. Elle sert le gouvernement qui pourra promouvoir l'ouverture à la concurrence à l'issue des assises du ferroviaire», affirme la CGT.