La vidéoprotection arrive dans les déchetteries du Grand Besançon...

Publié le 16/05/2011 - 14:36
Mis à jour le 16/05/2011 - 14:36

Après une phase de test à Pirey depuis le 17 février, le Sybert (syndicat mixte de Besançon et de sa région pour le traitement des déchets) a décidé d’étendre à son réseau de 18 déchetteries le système de vidéoprotection « qui a fait ses preuves » selon Éric Alauzet, le président du Sybert. Allez… souriez !

A l'image des bennes qui ne cessent de s'alourdir, le bilan des incivilités à la déchetterie de Pirey sur l’année 2010 se surcharge :  sept effractions, huit vols, une trentaine de dégradations et six dépôts sauvages. Autant de dégradation qui ont un coût. La facture liée au vandalisme a pesé  12 400 euros. Sur l’ensemble des déchetteries, les réparations s’élèvent 60 000 euros. La perte sèche de recettes après le vol de matériaux avoisine les 40 000 euros. La coupe est pleine.

Pour remédier auproblème, le Sybert a sollicité en novembre auprès de la préfecture le droit d’installer un système de vidéoprotection sur le site de Pirey. Autorisation accordée le 17 décembre.

15 000 euros pour la déchetterie de Pirey

Et le dispositif n’a pas tardé à se mettre en place. Début janvier, les travaux commencent avec la société Cegelec. Deux mats installés de part et d’autre comprennent chacun deux caméras couleurs et quatre détecteurs de mouvement ainsi que des projecteurs. Un mois plus tard, le 17 février 2011, le système est opérationnel. Le coût de 15 000 euros est pris en charge à 50 % par l’État.

Les images sont enregistrées en journée durant l’ouverture. En dehors de ces horaires, des détecteurs de mouvement déclenchent l’enregistrement et même temps que l’allumage des projecteurs durant la nuit. Les images sont conservées sept jours. Grâce au dispositif ayant filmé la plaque d’immatriculation d’un véhicule, les gendarmes ont par exemple pu interpeller en une semaine les auteurs d’un vol en plein jour le 17 mars dernier à la ressourcerie.

Partenariat étroit avec la gendarmerie

La sécurisation du site est annoncée par un affichage spécial sur les grilles de la déchetterie conformément aux recommandations du gendarme Pontanier, référent sûreté sur le Doubs depuis l’automne dernier. Le diagnostic sécurité des 17 déchetteries situées en zone de gendarmerie (une 18e déchetterie est en zone police à Besançon) a été officiellement remis ce jeudi 12 mai au président du Sybert, Éric Alauzet qui souhaite généraliser la vidéo-protection sur l’ensemble des déchetteries du Grand Besançon, soit un coût d’environ 300 000 euros.

 « Au-delà des vols, nous souhaitons également que les 15 gardiens qui travaillent dans nos déchetteries puissent remplir leur mission sereinement ». Depuis l’installation des caméras de surveillance, les agents ont constaté une nette diminution des agressions verbales et aucune agression physique.   

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Société

Émeutes en Nouvelle-Calédonie : rencontre avec des étudiants kanaks à Besançon

Depuis le 17 mai 2024, la Nouvelle-Calédonie fait face à de violentes émeutes. A l'origine, une proposition de loi constitutionnelle qui modifierait le corps électoral instauré en 1998 avec les accords de Nouméa. Le peuple kanak, exprime son désaccord envers cette réforme. Pour mieux comprendre ces insurrections néocalédoniennes, nous avons rencontré quatre jeunes kanaks, venus à Besançon pour leurs études.

Ancienne maternité La Mère et l’Enfant à Besançon : des architectes s’élèvent contre sa démolition

Alors que l’anciennne maternité La mère et l’enfant située sur le site de l'hôpital Saint-Jacques à Besançon va être démoli à partir du 25 mai 2024, des architectes et membres de la Maison de l’architecture de Franche-Comté s’élèvent contre sa disparition dans un communiqué du vendredi 24 mai. Il considère que ce bâtiment comme remarquable.

Némésis : “Le racisme n’est pas une opinion mais un délit” rappelle le Parti communiste du Doubs

Suite à une nouvelle intrusion du groupe extrême-droite Némésis, dans un événement "familial et festif" dimanche dernier à Dole, le parti communiste du Doubs a annoncé tenir une conférence de presse ce mardi 21 mai 2024 pour "interpeller toutes les forces républicaines du territoire afin qu'elles se mobilisent pour le respect des lois et pour mettre en œuvre des mesures contre les appels à la haine".

“La question n’est pas uniquement la défense des droits, mais aussi leur promotion” (Amnesty International)

Du 17 au 20 mai 2024, l’hôtel de Ville de Besançon accueille l’exposition "We want to break free*". Elle sera ensuite déplacée à la médiathèque Pierre Bayle jusqu’au 1er juin. Sébastien Tüller, responsable de la commission orientation sexuelle et identité de genre d’Amnesty International, nous en parle…

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 11.53
légère pluie
le 24/05 à 21h00
Vent
1.17 m/s
Pression
1017 hPa
Humidité
90 %