« Par courriers envoyés successivement en janvier et mars 2011, je vous demandais de bien vouloir reconsidérer les moyens affectés aux écoles de notre académie. Ces appels sont restés pour certains, sans réponse. Les scénarii les plus incompréhensibles ont même été confirmés lors du CDEN du 6 mai 2011. Mais ce qui m’a le plus interpellé, c’est le manque d’écoute et de dialogue de l’Etat au cours de ces rencontres », souligne Claude Jeannerot dans un courrier avant de poursuivre :
« Les décisions prises sont sans appel : 12 postes d’enseignants seront supprimés dans l’enseignement du premier degré, alors que les effectifs sont annoncés en hausse pour la rentrée 2011. D’où une augmentation sensible du nombre moyen d’élèves par classe, fixé à 30 pour les écoles maternelles. Par leur vote, les différentes parties présentes au CDEN ont, à juste titre, lourdement sanctionné ces décisions.
A ces chiffres accablants s’ajoute la situation très préoccupante des écoles rurales : l’école à classe unique de Cernay l’Eglise est gravement menacée et la suppression d’une classe à l’école de Chapelle des Bois a été confirmée, malgré l’avis défavorable émis par le CDEN le 6 mai et malgré tout le soutien que l’école a reçu.
La mobilisation du maire des enseignants et des parents d’élèves de Chapelle des Bois pour la défense de cette classe est exemplaire. Elle a montré la capacité de ces acteurs à anticiper les conséquences de sa fermeture sur la vitalité économique de la commune ; ce que l’Etat n’a pas suffisamment pris en compte. J’avais pourtant alerté Madame l’Inspectrice d’Académie sur ce point, dans mon courrier du 14 mars 2011.
La sortie du Réseau de Réussite Scolaire des écoles de Grand-Charmont et Besançon Brossolette, la fermeture d’une classe dans les écoles de la Grette et de Champrond à Besançon vont également à l’encontre des besoins d’investissement dans le secteur primaire ».
Le sénateur Jeannerot dénonce «le manque d’écoute et de dialogue» du recteur
Publié le 17/05/2011 - 12:41
Mis à jour le 16/04/2019 - 14:52
Claude Jeannerot (PS) intervient une nouvelle fois pour dénoncer la nouvelle carte scolaire en pointant du doigt des « scénarii incompréhensibles » et mettant en cause la manière de communiquer de l’Etat en général et du rectorat en particulier.