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Si la première rame bisontine "Urbos 3" a été entièrement construite en Espagne à Saragosse pour des essais complets, les autres rames sont assemblées ici sous le regard du Pic-du-Midi à l'usine CFD Bagnères-de-Bigorre que le constructeur CAF a rachetée à partir de 2008. (lire notre article de mercredi matin ici)
Le site se compose de deux ateliers modernes contigus, en forme de L. L'atelier de fabrication (73m x 25) est opérationnel depuis 2008. C'est ici que sont actuellement montées les rames 3 et 4 du tram de Besançon. L'atelier d'essais statiques, 101 mètres de long par 18 de large, a été mis en service en février 2012. Dans ce dernier, aux côtés de la rame bisontine turquoise n°2 dénommée "Lumière" et longue de 24 mètres, deux rames blanches nantaises (37 mètres), au design identique, sont également en test.
Nantes et Besançon occupent donc les 85 ouvriers du site qui se veut être le fer de lance du constructeur espagnol en France sur le marché du tram, notamment auprès des villes de taille moyenne. "Sur ces cinq dernières années CAF a remporté 12% des marchés contre 88% pour Alstom. Même en Espagne, il y a plus de tramways fabriqués par Alstom... " explique Laurent Caseau, le directeur commercial de CFD Bagnères ne cache pas sa volonté de conquérir de nouveaux marchés sur l'Hexagone. CAF regarde de très près les projets de Caen, Amiens, Nîmes, Nice ou Montpellier.
"Nous avons déjà livré 350 rames de types Urbos à travers le monde". À Nantes, quatre ont déjà été livrées. À Besançon, la toute première rame "Victor Hugo" le sera le 6 juin prochain. D'ici la fin de l'année, sur la commande des 19 rames (35,6 M€ valeur 2010), 12 rouleront à l'essai sur une partie du tracé de Besançon.
Photos 2 à 13 dans l'atelier de construction et de 14 à 25 dans l'atelier d'essai.
Photos ©roman