Loue: les cyanobactéries mises hors de cause

Publié le 08/03/2012 - 09:10
Mis à jour le 09/03/2012 - 00:02

A la demande du Préfet du Doubs, un groupe de onze experts a rendu ce mercredi une étude sur le fonctionnement de la Loue et de son bassin versant. Selon ce rapport, l’hypothèse initiale d’un lien direct entre les épisodes de mortalité piscicole connus en 2010-2011 et la présence de cyanobactéries toxiques dans la rivière n’a pas été retenue.

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Mortalité piscicole

Selon le rapport, ces deux faits sont révélateurs d’un «état général relativement dégradé de la Loue qui date d’au moins trente ans» et dont les causes sont multiples. La Loue est une rivière vulnérable aux pollutions en raison de ses caractéristiques géologiques. Les aménagements faits d’année en année ont également un impact sur la qualité physico-chimique et biologique de la rivière.

Les experts, placé sour la responsabilité de l'ONEMA (Office national de l'eau et des millieux aquatiques), ont adressé des recommandations au comité des Sages constitué en décembre 2011 par le Préfet :

  • Maitriser les flux de nutriments dans la rivière (phosphore et azote) pour limiter, par exemple, la prolifération de cyanobactéries
  • Redonner de la liberté à la rivière retirant certains barrages qui ralentissent l’écoulement du cours d’eau
  • Encadrer et contrôler la politique de repeuplement de la Loue
  • Minimiser le risque environnemental lié à toutes les activité humaines polluantes (agricole, sylvicole, urbaine ou industrielle.

L’objectif pour le comité des Sages et les services de l’Etat est d’aboutir désormais à un plan d’actions partagé.

Si la situation de la Loue est préoccupante, les experts relativisent: les eaux de la Loue restent de bonne qualité comparativement à d’autres cours d’eau français.

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