Le syndicat n'a pas été convaincu par l'allocution télévisée président de la République le 10 décembre 2018. "Le président tourne le dos aux revendications légitimes des salariés du privé et du public, des privés d’emplois, des jeunes et des retraités. Rien pour le point d’indice des fonctionnaires, au contraire de graves menaces sur les services publics", indique la CGT dans un communiqué avant de poursuivre : "Rien pour les jeunes qui subissent des violences et une répression inacceptables. L’inégalité d’accès aux études demeure la règle. Rien sur les salaires et la reconnaissance des qualifications et de l’expérience professionnelle. Rien sur la justice fiscale et rien sur l’ISF et le CICE".
Concernant la revalorisation du SMIC, le syndicat n'est pas, non plus, convaincu : " Les 100 euros pour les travailleurs payés au smic, sans un euros pour l’employeur, ne sont qu’une anticipation de l’augmentation de la prime d’activité, déjà prévue dans le budget du gouvernement".
Pour la CGT, les revendications auxquelles il faut répondre, pour « Un état d’urgence économique et social », sont :
- "l’augmentation immédiate du Smic, des salaires, des pensions, du point d’indice dans la fonction publique
- plus de justice fiscale
- le rétablissement de l’ISF
- l’exigence des négociations sur les salaires dans les entreprises, des services publics qui répondent aux besoins
- la relance de la politique industrielle.
- Au final, un discours pour rien pour toutes celles et ceux qui ont du mal à vivre au quotidien".
Info +
- Mobilisations à 11H à Besançon devant la permanence d’Éric Alauzet et à 12H au rond point du MAC DO à Audincourt