FO explique que, "Monsieur Vuillaume est la cible d'un acharnement répressif policier quasiment inédit même lorsqu'il manifeste sous les couleurs de notre syndicat au titre de son mandat syndical" depuis le début du mouvement des Gilets jaunes il y a 2 ans. En ajoutant qu’"Amnesty International l'a même dénoncé dans son dernier rapport sur le droit de manifester en France." Le syndicat dénonce "ces dérives policières portant atteinte à nos libertés et notamment à celle liée à la libre expression du droit syndical."
En 2 ans, Frédéric Vuillaume a été placé en garde à vue à sept reprises, s'est fait perquisitionné une fois, vécu trois procès. Un quatrième procès l'attend en mai 2021 suite à sa dernière garde à vue. "Et tout cela sous prétexte d'avoir enfreint les règles encadrant le droit de manifester", précise FO.
Le syndicat se permet d'effectuer un parallèle entre deux évènements à Dijon qui se sont déroulés ces derniers mois :
- "5 décembre 2020, manifestation pacifique déclarée et soutenue par différents partis politiques et syndicaux : 8 interpellations dont celle de notre secrétaire général Frédéric Vuillaume au motif de non-dispersion après les sommations ;
- 15 juin 2020, expédition punitive de 200 Tchétchènes à Dijon au vu et au su des autorités : 0 interpellation."