Pas encore installées, les bornes du quartier Battant font déjà parler d’elles...

Publié le 31/01/2024 - 08:02
Mis à jour le 02/02/2024 - 10:55

Décrété prochain quartier apaisé par la municipalité de Besançon, autrement dit sans voiture, le quartier de Battant sera bientôt équipé de six bornes escamotables permettant de limiter l’accès aux seuls ayants-droits. Une habitante du quartier est venue nous faire part de son agacement concernant l’une d’entre elles, située rue Richebourg.

Les travaux d’installation des bornes ont à peine débuté que déjà, l’une d’elles attire l’attention des riverains. Il s’agit de la borne numéro 3 de la rue Richebourg. Celle-ci a récemment fait hérisser les poils de l’une des résidante du quartier Battant qui nous a fait part de son témoignage. "Je viens dénoncer la gabegie !", nous a-t-elle rapporté, hors d’elle. 

Selon ses propos, les travaux débutés pour l’installation de la borne se sont brusquement interrompus en raison d’une conduite de gaz positionnée sur le lieu de l’installation de ladite borne. "Donc maintenant ils sont en train de reboucher" car "les gens ne réfléchissent pas avant de creuser", a-t-elle ajouté. 

"Pas tout à fait là où on l'attendait"

Après nous être renseignés auprès de la direction de la voirie de la Ville de Besançon, il semblerait pourtant que toutes les dispositions avaient été prises en amont. Pour le directeur du département des mobilités, Daniel Mourot, il s’agit simplement d’aléas de chantier : "on savait qu’il y avait beaucoup de réseaux. Les plans montraient un sous-sol très encombré". Seulement d’après lui, "il n’y a que quand on fait le trou que l’on peut vraiment voir où se trouvent exactement les choses". Il reconnaît néanmoins que la conduite de gaz "très ancienne" n’était "pas tout à fait là où on l’attendait". 

Débutés le 15 janvier 2024, les travaux ont donc été mis en pause le 18 janvier, nous informe le chef de projet Clément Marchal. Après concertation avec GRDF, la décision a été prise de reboucher le trou pour finalement "déplacer la borne de moins d’un mètre". Les travaux reprendront donc à compter du 5 février.  

Une mise en fonctionnement progressive

Coût de l’opération ? "20.000€ !" d’après notre témoin qui préfère garder l'anonymat et qui dit s’être entretenue avec l’un des ouvriers du chantier. De l’avis de Daniel Mourot, "on est plutôt sur quelques milliers d’euros" et ce contre-temps "n’entraînera pas de modification du planning général". La borne de la rue Richebourg et les cinq autres seront donc bien toutes opérationnelles et prêtes à être mises en fonctionnement de manière progressive à partir de mars 2024.

Une dernière information communiquée par Clément Marchal et qui devrait rassurer quelques habitants : il sera possible d’avoir plusieurs accès aux bornes, notamment pour les personnes du quartier ayant un garage éloigné de leur domicile. Pas sûr que cela soit suffisant pour apaiser tout le monde...

2 Commentaires

Mais Vincent, très peu de véhicules y circulent ? T'es deja allé dans le quartier ? Et pour les commerçants des recherches prouvent que les commerçant font plus de chiffres dans les quartiers piétons. Et ... on est en 2024 les voitures au centre ville c'est terminé :)
Publié le 3 fevrier à 00h01 par • Membre
Pourquoi ennuyer les gens alors que très peu de véhicules circulent dans le quartier ? Simplement par autoritarisme, par haine des usagers, des commerçants et des artisans au nom de l'écologie punitive.
Publié le 31 janvier à 19h34 par VINCENT NETTER • Membre

2 commentaires

  • octogone777@gmail.com dit :

    Mais Vincent, très peu de véhicules y circulent ? T’es deja allé dans le quartier ? Et pour les commerçants des recherches prouvent que les commerçant font plus de chiffres dans les quartiers piétons. Et … on est en 2024 les voitures au centre ville c’est terminé 🙂

  • vnpntsm1@gmail.com dit :

    Pourquoi ennuyer les gens alors que très peu de véhicules circulent dans le quartier ? Simplement par autoritarisme, par haine des usagers, des commerçants et des artisans au nom de l’écologie punitive.

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