L’annonce du groupe Urgo de localiser sur la métropole de Dijon le projet "Genesis" afin d’y développer une technologie révolutionnaire permettant d’améliorer la cicatrisation des patients souffrant de plaies graves grâce à de la peau artificielle "est une fierté pour l’ensemble du territoire" indique la région Bourgogne Franche-Comté.
"Cette première mondiale confirme une fois de plus l’excellence de notre filière santé tournée vers l’avenir et contribue à faire de la Bourgogne-Franche-Comté, une région résolument investie dans la médecine du futur" se réjouit la présidente de Région, Marie-Guite Dufay qui précise que l'objectif est de faire de Dijon, d’ici 5 à 10 ans, le centre d’expertise en cicatrisation de dimension internationale. "À la clé on peut s’attendre, si le projet aboutit, à la création de centaines d’emplois, mais aussi au développement de la filière bioprodution à l’échelle régionale"
Un enthousiasme partagé par François Rebsamen, le maire de Dijon et président de Dijon-Métropole, mais aussi Emmanuel Macron.
#Urgo poursuit son développement dans la métropole de #Dijon avec un grand projet de recherche #Genesis. 100 millions d'euros investis, 100 emplois créés, à terme, si le projet aboutit. Une décision significative de l'attractivité de notre agglomération. https://t.co/BtwgnQna5d
— François Rebsamen (@frebsamen) April 6, 2021
Genesis vise à développer une nouvelle solution de cicatrisation pour les plaies dites sévères. Un projet rendu possible grâce au soutien public privé et qui bénéficie d’un accompagnement financier du Conseil régional afin de développer à Chenôve (Côte d'Or) le laboratoire de recherche dédié.
Le projet bénéficie d’une aide de 22,8 millions d’euros du programme « Projets structurants pour la compétitivité (PSCP) » opéré par Bpifrance pour le compte de l’État dans le cadre du Programme d’investissement d’avenir (PIA).
Il réunit cinq partenaires experts reconnus dans leur domaine : le Groupe URGO, un laboratoire de l’AFM-Téléthon, l’Établissement français du sang, Dassault Systèmes et le LBTI (CNRS / Université Claude Bernard Lyon1).
"C’est un projet d’innovation de rupture risqué et long, mais nous avons fait collectivement le pari de l’audace". Marie-Guite Dufay
Aujourd'hui, l’autogreffe est le seul traitement efficace pour cicatriser les plaies sévères impliquant de multiples interventions chirurgicales multiples, permettant le prélèvement et la greffe de peau, de longs séjours à l’hôpital - 30 jours en moyenne - ainsi qu’un suivi de longue durée en médecine de ville.
Selon le groupe Urgo, les solutions thérapeutiques disponibles présentent encore des inconvénients majeurs. "Parmi ceux-ci, en plus des souffrances du patient, un coût de prise en charge élevé pour le système de santé, pouvant atteindre 100 000 euros pour le traitement des brûlures les plus graves."
La peau est le plus grand organe de notre corps. En tant qu’enveloppe du corps, elle joue notamment un rôle clé de protection vis-à-vis de l’environnement extérieur (microorganisme, UV, agression mécanique comme les frottements).
Objectif : créer et rendre accessible au plus grand nombre de la peau artificielle, une solution thérapeutique innovante. "Recréer de la peau constitue un véritable défi scientifique et représente le rêve d’un grand nombre de chercheurs" explique le groupe Urgo. "Cette peau artificielle aura pour vocation à assumer les fonctions essentielles de la peau et de fermer les plaies les plus complexes sans imposer de recours à l’autogreffe. Cette solution pourrait ainsi réduire la durée d’hospitalisation et de traitement, et par conséquence diminuer la souffrance et le risque de complication pour le patient".
#GENESIS?Il y a de l’URGO dans l’air et nous sommes heureux et fiers de bénéficier du soutien du Président de la République, @EmmanuelMacron.
Merci de soutenir les entreprises dans leurs projets d’innovation et de mettre la souveraineté au cœur de vos préoccupations ! https://t.co/1B4sQXRXLS— URGO Group (@Groupe_Urgo) April 6, 2021