Plan social chez GE : Bruno Le Maire à Belfort ce lundi

Publié le 03/06/2019 - 09:10
Mis à jour le 03/06/2019 - 17:36

Le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire se rend à Belfort ce lundi 3 juin 2019, après l’annonce par le groupe américain de sa volonté de supprimer plus de 1.000 postes en France, dont près de 800 dans son entité gaz de Belfort.

Bruno Le Maire ©EU2017EE Estonian Presidency, CC2.0 ©
Bruno Le Maire ©EU2017EE Estonian Presidency, CC2.0 ©

M. Le Maire se rendra sur le site de General Electric à Belfort lundi à 15H30, "pour échanger avec les représentants des salariés de General Electric ainsi que les élus locaux au sujet de la situation actuelle de l'entreprise et de l'avenir industriel du site", a annoncé dimanche le ministère.

"Garantir l'avenir industriel de Belfort"

La semaine dernière, M. Le Maire, interrogé sur ce dossier à l'Assemblée nationale, s'était engagé à "garantir l'avenir industriel de Belfort". Dans un entretien à la presse régionale, il avait cité l'aéronautique, la rénovation des centrales et les énergies renouvelables parmi les pistes envisageables pour maintenir l'activité, alors que GE emploie 4.300 salariés à Belfort, dont 1.900 dans l'entité qui produit des turbines à gaz.

"On ne se laissera pas embobiner par de belles paroles"

Sur Europe 1, la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher a donné des éléments sur le déplacement du ministre à Belfort: "C'est moins des annonces que d'être aux côtés des organisations syndicales, les salariés et les élus locaux, et de montrer que qu'on ne se laissera pas faire", a-t-elle affirmé.

"On ne se laissera pas embobiner par de belles paroles", a-t-elle prévenu, précisant que M. Le Maire demandera "des explications emploi par emploi et des développements industriels".

"Je veux être clair, Belfort ne fermera pas"

Selon le groupe américain, jusqu'à 792 suppressions de postes pourraient intervenir dans l'entité gaz de Belfort et 252 dans celle dédiée aux "fonctions supports". Mercredi, l'intersyndicale de General Electric à Belfort avait appelé le gouvernement à "stopper ce scandale, ce carnage qui n'a d'autre but que de
délocaliser l'activité hors de France et qui n'est aucunement une adaptation au marché".

Dimanche, dans un entretien au Journal du Dimanche, le patron de General Electric France Hugh Bailey a affirmé que le site de Belfort ne fermerait pas. "Je veux être clair, Belfort ne fermera pas. Il restera le premier site industriel de GE Power en Europe. Nous y avons des compétences d'excellence",
insiste-t-il.

M. Bailey déclare que son rôle est de "développer l'activité française et de la promouvoir à l'étranger". "Autant j'ai l'impression que le gouvernement par le biais de Bruno Le Maire essaie de faire avancer les choses, autant je suis très inquiet des déclarations de M. Bailey, qui frisent la provocation", a réagi auprès de l'AFP le maire (LR) de Belfort, Damien Meslot.

"On attend GE sur la baisse du plan social, qui est surdimensionné par rapport à la baisse du marché (des turbines à gaz)", a-t-il expliqué. "On enlève 25% des effectifs. GE dit lui-même dans son livre blanc que le marché du gaz peut repartir mais comment si on affaiblit le site, si on perd les compétences et les capacités de production ?" s'est-il interrogé.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

Congés payés en cas de maladie non professionnelle, quels sont les changements ?

La loi d’adaptation au droit de l’union européenne reconnaissant l’acquisition de congés payés pendant l’arrêt maladie non professe, a été publié mardi 23 avril 2024. Ces nouvelles dispositions sont entrées en vigueur le 24 avril 2024. On fait le point avec le site du service public

Fonds Feader : Inquiète, la profession alerte les agriculteurs.

Pointant du doigt un fonctionnement laborieux, la Chambre régionale d'agriculture et les principales structures qui accompagnent les agriculteurs en Bourgogne-Franche-Comté ont consigné un communiqué daté du 25 avril 2024 alertant les agriculteurs à faire preuve de vigilance sur le suivi de leurs dossiers de demande de fonds Feader.

Le taux de chômage en hausse de 0,7 % en Bourgogne-Franche-Comté

Selon une note diffusée le 25 avril 2024 par l’Insee, institut national de la statistique et des études économiques, le taux de chômage en Bourgogne-Franche-Comté a augmenté de 0,7% sur le premier trimestre de l’année pour la catégorie A, et donc tenus de rechercher un emploi et sans activité.

Plateforme Easydis à Besançon “nous n’avons pas annoncé la fermeture du site”

Suite à un article paru chez nos confrères de France Bleu Besançon, ce mercredi 24 avril 2024 expliquant que la plateforme logistique d’Easydis à Besançon allait fermer ses portes en septembre prochain (sauf si l'entreprise trouve repreneur), nous avons contacté une porte-parole du Groupe Casino. Cette dernière nous a affirmé "qu’à aucun moment" il n’avait été décidé et dit aux salariés que le site allait fermer…

Casino JOA Besançon : plus de 721.000 € remportés en moins d’un mois

Le mois d’avril a apparemment porté chance à quelques joueurs du casino Joa de Besançon. L’établissement informe qu’entre le 1er et le 21 avril 2024, 721.275 € de jackpots ont été payés aux clients ayant eu la main chanceuse sur les machines à sous ou jeux électroniques (roulette anglaise électronique ou black jack électronique). 

La Bourgogne-Franche-Comté, première “région microtechnique” de France, présente au SIAMS de Moutier

Du 16 au 19 avril 2024, à l’occasion du Salon de la chaîne de production des microtechniques (SIAMS), grand rendez-vous de la filière de l’industrie des microtechniques, la Bourgogne-Franche-Comté était présente avec un pavillon régional dédié, en collaboration avec la CCI BFC.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.18
partiellement nuageux
le 27/04 à 0h00
Vent
1.48 m/s
Pression
1008 hPa
Humidité
93 %