Dans un communiqué, le Grand Besançon précise que dans le cadre des travaux du tramway « 1170 nouveaux arbres seront plantés contre 620 supprimés, soit 550 arbres supplémentaires par rapport à la situation actuelle. Sur le quai Veil-Picard, de nouveaux arbres d’alignement seront replantés : des tilleuls euchlora comme sur le quai de Strasbourg ».
Dans un communiqué également, Europe Ecologie Les Verts rappelle qu’il soutenait « le tracé par le cœur de la boucle pour des raisons d’efficacité. Le choix du tracé par les quais a aujourd’hui comme conséquence la coupe des arbres des quais. Outre, le patrimoine biologique et urbanistique que constituent ces arbres, c'est un des paysages urbains emblématiques de la ville qui disparait. Nous rappelons que ce sont plus de 3000 pétitionnaires qui s'étaient élevés contre ce projet d’abattage. Europe écologie Les Verts regrette que ni la population, ni les élus municipaux Europe écologie Les Verts n’aient été informés de la date de l’abattage des arbres. »
Allenbach réclame des excuses
Quant à Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, il raconte avoir été houspillé par un individu alors qu’il stationnait sous un platane : « Ayant appris ce matin l’abattage en cours des platanes du quai Veil-Picard, je suis passé vérifier. Le quai étant ouvert au public je suis allé voir de plus près. Alors que je me tenais près d’un arbre, une discussion s’est engagée avec un membre de l’équipe de travail sur la question de savoir si j’en avais le droit ou pas. C’est alors qu’un individu particulièrement excité m’a subitement sauté dessus par derrière, retourné puis me serrant à la gorge de ses deux mains il m'a poussé sous un porche m’ordonnant de me casser immédiatement sous la menace d'un poing serré qu'il agitait à seulement quelques centimètres de mon visage. La journaliste alors présente de France Bleu peut d’ailleurs en témoigner ».
« Je tiens à protester énergiquement contre ce genre de comportement totalement inadmissible et demande au président de la CAGB de bien vouloir s'excuser vu que les travaux en question sont effectués sous sa responsabilité », conclut Jean-Philippe Allenbach.