"Depuis quelques mois, les policiers municipaux et agents de surveillance de la voie publique de Besançon expriment leur mal-être lié à la gestion de leur service, leurs missions de plus en plus difficiles et dangereuses et par le fait, leurs conditions de travail", explique la CFTC.
Les agents de surveillance de la voie publique "ne se sentent pas considérés et soutenus"
Dans son communiqué, le syndicat explique que les agents de surveillance de la voie publique "ne se sentent pas considérés et soutenus" : "Anne Vignot, a maintenu sa confiance à la Direction de la Sécurité et de la Tranquillité Publique, pourtant fragilisée et désavouée, mais également à des élus déconnectés de manière inquiétante des réalités de ces métiers".
Il poursuit : "D’autant qu’une rencontre le 3 décembre 2021, notamment avec Madame la Maire et Monsieur Cypriani (adjoint en charge de la sécurité, de la lutte contre les incivilités et de la tranquillité publique), n’a pas permis d’entrevoir la moindre ligne directrice et d’apporter les réponses aux questions soulevées".
Ce qui est demandé par le syndicat :
- La nomination d'un directeur de police municipale de catégorie A (titulaire de l'examen ou du concours)
- Le commandement direct du service de police municipale par la Maire ou, par délégation, par l'adjoint à la sécurité
- Une table ronde syndicale, une rencontre avec le Procureur de la République de Besançon afin d’évoquer ces textes de loi et leur stricte application
- La réévaluation du régime indemnitaire des agents de catégories C et B.
- Plus de soutien et d’accompagnement des agents
- Le retrait d’un "projet de service obscur"
- Une réflexion sur les moyens de protection alloués aux agents
- L’ouverture de négociations bilatérales.