Rentrée 2011 : une lettre ouverte du SNES-FSU au recteur

Publié le 15/02/2011 - 13:12
Mis à jour le 16/04/2019 - 15:06

« Assez de mensonges et de mépris, des réponses sur le fond ! », fait savoir le SNES-FSU dans une lettre ouverte au recteur dont l’objectif est de supprimer 285 postes dans l’académie de Besançon.

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« De plus en plus d'établissements s'engagent dans des actions locales pour protester contre les conditions inacceptables dans lesquelles se prépare la rentrée et pour exiger les moyens nécessaires afin de pouvoir remplir nos missions de service public d'éducation : occupations nocturnes d'établissements, manifestations, communication en direction des parents à l'occasion des journées Portes ouvertes, rétention de notes et remarque sur les conditions de rentrée dans les bulletins scolaires, audiences au rectorat...
Suite à la purge des dernières années, chaque heure supprimée met dorénavant à mal la qualité de l'enseignement que nous pourrons offrir à nos élèves et entraîne des conditions de travail pour tous inacceptables. D'où la colère des personnels qui s'est à nouveau massivement exprimée par la grève et dans la rue le 10 février.
Or, plutôt que de répondre aux inquiétudes et exigences qui touchent le cœur même de nos métiers, le recteur tourne en boucle ses arguments sur la dette, «premier budget de l'État», et sur «l'indispensable effort d'efficience» que doit accomplir l'Éducation nationale pour la combler.
Pire, il semblerait que la seule préoccupation de notre hiérarchie locale soit de tenter de museler la mobilisation qui ne cesse de s'amplifier : note aux chefs d'établissements rappelant l'arrêt Omont permettant d'augmenter de façon significative les retenues sur salaires dans certains cas, intimidation des fonctionnaires stagiaires mobilisés le 9 février avec menaces sur leur titularisation, pressions pour empêcher les occupations d'établissements...
Pas de chance : le dernier rapport du Centre d'Analyse Stratégique, organisme sous la tutelle du Premier ministre, remet en cause l'affirmation gouvernementale selon laquelle l'emploi public serait une «charge» plus importante qu'ailleurs. Dans l'Éducation, la France est bien mal classée en terme de nombre d'emplois pour mille habitants et alors que la plupart des pays cherchent à augmenter leur nombre d'enseignants, la France s'entête à vouloir en supprimer toujours plus...
Il n'y a manifestement que les personnels qui se préoccupent dans notre «grand» ministère de la qualité de l'enseignement et de la réussite de tous les élèves. Raison de plus pour ne pas baisser les bras ! ».
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Education

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