Sécheresse : des contrôles effectués à la piscine Lafayette et au stade Lagrange à Besançon

Publié le 04/10/2018 - 18:08
Mis à jour le 02/05/2019 - 14:10

Vidéo • Dans le cadre de l’alerte en niveau 3 sécheresses dit niveau de « crise » sur le bassin des moyennes vallées du Doubs et de l’Ognon, la Préfecture du Doubs, accompagné de la police et d’agents de la ville, ont procédé à des opérations de contrôles. Elles se sont déroulées à la piscine Lafayette, au stade Léo Lagrange et à deux stations de lavage.
 

Cette décision est due à "la gravité inédite et à la durée du phénomène de sécheresse", explique la Préfecture du Doubs. Elle affecte aujourd'hui ce bassin et toujours ceux de l'Allan et la Haute-Chaîne du Doubs pour lesquels ce niveau avait été déclenché le 12 septembre 2018.
"On est tous concerné par ces restrictions et interdictions comme l'arrosage, le lavage des voitures et le remplissage des piscines", explique Nicolas Régny, sous-préfet du Doubs et directeur de cabinet.

Restrictions d'eau octobre 2018 Doubs from maCommune.info on Vimeo.

Par quoi se traduisent ces restrictions à la piscine La Fayette et au Stade Léo Lagrange ?

Piscine Lafayette 

"La vidange de la piscine a été décalée et ne sera pas faite avant décembre", explique Nathalie Porral, directrice des sports de la Ville de Besançon.
Autre point primordiale pour la piscine Lafayette : l'hygiène des bassins tout en diminuant l'utilisation de l'eau : "Les usagers ont tendance à se doucher à la piscine avant de rentrer chez eux alors que pour avoir une meilleure qualité d'eau et faire des économies d'eau, il faut faire l'inverse. À savoir, se doucher avant de rentrer dans les bassins", souligne Patrick Perrero, chef de service des installations nautiques et de la patinoire.

Au niveau du renouvellement de l'eau, la piscine Lafayette s'attache à utiliser "30 litres d'eau par baigneur et par jour" au lieu de 40 voire 50 litres en temps normal ou pour d'autres piscines de ce gabarit. Ludovic Schmitt, responsable technique de la piscine précise qu'il y a "trois vérifications de l'eau par jour".

Ici et là, des affiches sont accrochées au mur pour rappeler les bons usages à avoir en périodes de restrictions d'eau dans les couloirs de la piscine : "il est important d'avoir à tous les niveaux une bataille de l'eau", souligne Nicolas Régny.

Le Stade Léo Lagrange 

Le dernier arrosage a été effectué le 23 septembre 2018. Depuis, presque plus aucune goutte n'est tombée sur l'herbe. C'est d'ailleurs une source de préoccupation pour les clubs : "qu'est qu'on va faire ? "demande Jean-Carlo Frascaro, président de Besançon Football, au sous-préfet. À ce dernier de lui répondre : "Il n'y aura pas de dérogations. Il faudra attendre la pluie. Nous avons refusé au club du FC Sochaux l'arrosage du stade Bonnal".

Pour les entraînements, les joueurs devront donc jouer sur les terrains synthétiques de Besançon afin de ne pas plus abîmer la pelouse du stade Léo Lagrange qui est réservée aux matchs.

"Il ne faut pas oublier que l'eau de la piscine et celle qui sert à arroser le stade Léo Lagrange est celle qui provient du réseau potable. Nous sommes tous concernés", conclut le sous-préfet.

Info +

  • L'usager qui ne respecte pas les mesures peut avoir une amende jusqu'à 1500 euros.
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