SNCF : c'est parti pour la 8e séquence de grève. Le point complet en Bourgogne Franche-Comté

Publié le 07/05/2018 - 16:43
Mis à jour le 09/05/2018 - 09:55

Alors que le Premier Ministre a repris la main sur le conflit de la SNCF en rencontrant les syndicats de cheminots, qui sont pour la plupart ressortis de Matignon frustrés, la huitième séquence de grève à la SNCF débute ce lundi 7 mai 2018 à partir de 20h pour se terminer jeudi à 8h. En Bourgogne Franche-Comté, il faudra compter sur 1 TER sur 4 , 2 TGV sur 3 et 1 train Intercités sur 3. Pour compléter les circulations ferroviaires, 40 autocars supplémentaires sont déployés sur l’ensemble de la région. 

Les quatre organisations syndicales de SNCF ont déposé un préavis de grève national depuis le 2 avril 2018. Par conséquent le trafic sera perturbé sur le réseau ferroviaire le mardi 8 mai. 

La SNCF invite les clients dont les trains ne seraient pas confirmés ce  mercredi 8 mai à reporter leur voyage et à ne pas se rendre en gare. Les billets non utilisés seront échangés ou remboursés sans frais.

Pour les billets TGV/INTERCITES, SNCF vous recommande d’échanger votre billet sur un train circulant le même jour et ouvert à la réservation sur l’ensemble de nos canaux de vente. 

Grève SNCF 8 mai 2018 

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Infos +  

Pour l’info trafic Grandes Lignes : 0 805 90 36 35

Pour l’info trafic TER Mobigo au 03 80 11 29 29 du lundi au samedi  

Twitter  @SNCF  ?@TER_BFC_Trafic

Le Premier minister reprend les rennes des négociations 

Édouard Philippe a repris la main lundi sur le conflit de la SNCF en rencontrant les syndicats de cheminots, qui sont pour la plupart ressortis de Matignon frustrés et déterminés à poursuivre la grève.

Pour la première fois depuis le début du conflit, le Premier ministre recevait tour à tour lundi matin des délégations Unsa, CGT, CFDT, SUD-Solidaires, puis FO l'après-midi, accompagnées de leurs responsables confédéraux.

Édouard Philippe a d'emblée annoncé de "nouvelles discussions" fin mai à Matignon, autour de l'examen de la réforme au Sénat (à partir du 23 mai), selon Luc Bérille, secrétaire général de l'Unsa, qui est sorti de son entrevue en regrettant qu'il n'y ait "pas de garanties suffisamment précises".

"Pour nous la grève continue", a lancé de son côté Laurent Brun, de la CGT-Cheminots, à l'issue de son entretien. "On ressort motivés pour continuer, puisque le Premier ministre n'a pas dit autre chose que ce qu'il avait dit avant qu'on rentre", a résumé Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.

"Toutes les réponses qui nous sont soumises ne sont pas de nature à arrêter la grève", alors que SUD-Rail était "venu demander un autre pacte ferroviaire", a renchéri son porte-parole Erik Meyer, pour qui "on aurait tendance à penser que le gouvernement joue le pourrissement".

Quant à la CFDT, tout en poursuivant la grève, elle a jugé le Premier ministre "prêt à ouvrir des discussions", notamment sur le nouveau cadre social des cheminots, et annoncé qu'elle déposerait "une quarantaine d'amendements" en vue de l'examen du projet au Sénat.

L'intersyndicale se réunira mercredi à 17h au siège de la CGT pour faire le point.

Les syndicats de cheminots, qui jugent la réforme ferroviaire inutile et stigmatisante, font face à un gouvernement qui ne dévie pas de son objectif. "Nous ne reviendrons pas sur l'ouverture à la concurrence, nous ne reviendrons pas sur la réorganisation de l'entreprise et sur la fin du recrutement au statut", répète à l'envi Édouard Philippe.

Lundi matin, le numéro un de FO Pascal Pavageau a demandé "un moratoire d'un mois", en accusant le gouvernement d'utiliser l'ouverture à la concurrence comme "prétexte" pour "casser le statut".

À l'appel de SUD-Rail, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à proximité de Matignon, pour "soutenir les collègues reçus par le Premier ministre" et montrer "la motivation" des cheminots, avant de faire irruption dans la gare Montparnasse et d'en être repoussés par des CRS, dans un climat tendu.

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