Turquie: un policier suisse condamné à un an de prison avec sursis pour le vol d'une pierre

Publié le 19/03/2013 - 10:53
Mis à jour le 19/03/2013 - 10:53

Un tribunal d’Antalya (sud de la Turquie) a condamné mardi le commandant de la police du canton suisse du Valais, Christian Varone, à une peine d’un an et quinze jours de prison avec sursis pour le vol d’un fragment archéologique.

Conformément à une disposition particulière au code pénal turc, la cour d'assises d'Antalya a toutefois décidé que cette peine ne serait pas exécutée, ni inscrite au casier judiciaire suisse du condamné s'il ne récidivait pas dans les cinq ans.

L'avocate du policier, qui n'était pas présent à l'audience, s'est félicitée de ce jugement: "C'est ce que nous attendions. Nous sommes satisfaits", a déclaré à la presse Yasemin Mataraci, précisant que son client ne ferait pas appel de ce jugement. Christian Varone risquait jusqu'à douze ans d'emprisonnement mais les magistrats d'Antalya ont estimé, dans leur jugement, qu'il ne s'était rendu coupable que d'une "tentative de vol d'objet archéologique".

En vacances en Turquie, M. Varone a été arrêté en juillet 2012 à l'aéroport d'Antalya en possession d'une pierre dans ses bagages. Inculpé de tentative de vol de bien culturel, le chef des forces de police du canton du Valais a passé quelques jours en détention avant d'être remis en liberté et de regagner la Suisse.

L'officier s'est toujours défendu de ces accusations en affirmant avoir ramassé cette pierre comme un simple souvenir.  Depuis la première audience en septembre dernier, le procès s'est résumé à une querelle d'experts sur la valeur de l'objet saisi. Après deux premiers rapports contradictoires, un troisième a conclu que la pierre était le fragment d'une colonne datant de l'époque romaine et qu'elle constituait donc un vestige archéologique de valeur.

Lors de l'audience de mardi, un autre avocat de M. Varone, Zafer Köken, a réaffirmé que cette pierre n'avait "aucune valeur historique". "Il a pris cette pierre comme un simple souvenir, c'est tout", a-t-il souligné, "on ne peut pas penser qu'un officier de police se serait permis un tel geste.  Candidat malheureux à l'élection au Conseil d'Etat du Valais dimanche, Christian Varone est en congé de ses fonctions de commandant de la police du Valais depuis novembre.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Évasion de Dijon : un complice interpellé à Besançon, le dernier fugitif toujours en fuite

Un complice présumé de l'évadé encore en fuite, après la double évasion de la prison de Dijon jeudi, a été interpellé dimanche 30 novembre 2025 à Besançon lors d'une vaste opération policière qui n'a cependant pas permis de retrouver le dernier fugitif, a indiqué le parquet.

Procès Péchier : des “failles” évocatrices d’un tueur en série selon un enquêteur

"Manipulateur" et "menteur pathologique", Frédéric Péchier a agi pour combler des "failles personnelles" qui évoquent le profil d'un "tueur en série", a affirmé vendredi 28 novembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs un enquêteur chargé d'éclairer la personnalité de l'ex-anesthésiste, accusé de 30 empoisonnements, dont 12 mortels.

Interrogé une dernière fois sur les faits, Frédéric Péchier maintient être innocent

"Je maintiendrai toujours que je ne suis pas l'empoisonneur": inébranlable depuis près de trois mois de procès, l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier a une énième fois clamé son innocence, jeudi 27 novembre 2025 à Besançon, lors de son dernier interrogatoire sur les faits.

Procès Péchier : “je regrette de ne pas avoir pu protéger mon patient de la folie d’un homme” (Loubna Assila)

VIDÉO • La cour d’assises du Doubs a abordé ce mercredi 26 novembre 2025 les deux derniers décès du dossier Péchier actuellement jugé pour 30 faits d’empoisonnements dont 12 mortels entre 2008 et 2017. L’anesthésiste Loubna Assila qui avait refusé l’entrée de son bloc à Frédéric Péchier lors de l’arrêt cardiaque d’une des deux victimes, a livré un témoignage poignant et accablant l’ex-anesthésiste ce mercredi devant la cour. 

Procès Péchier : un enfant empoisonné pour “régler des comptes”, selon son père

L'empoisonneur "s'est servi de notre petit garçon pour régler des comptes", a regretté lundi 24 novembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs le père de Tedy, victime à quatre ans d'un arrêt cardiaque suspect, l'un des trente empoisonnements imputé à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier.

Au procès Péchier, l’arrêt cardiaque de Tedy, 4 ans, opéré des amygdales

C'est la plus jeune des 30 victimes attribuées par l'accusation à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier: la cour d'assises du Doubs a commencé jeudi 20 novembre 2025 à se pencher sur le cas de Tedy, 4 ans, qui a subi un arrêt cardiaque en 2016 lors d'une banale opération des amygdales. L'enfant a survécu après deux jours de coma et cinq jours en réanimation.

Statue de Jenny d’Héricourt à Besançon : le procureur de la République ouvre une enquête

Le Mouvement Franche-Comté a annoncé le 18 novembre 2025 par voie de communiqué, que le procureur de la République a décidé d’ouvrir une enquête à la suite d’une plainte déposée pour des faits de favoritisme concernant la statue de Jenny d’Héricourt installée place de la Révolution à Besançon depuis le 5 mars dernier.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 4.26
nuageux
le 01/12 à 15h00
Vent
0.63 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
93 %