Un dermatologue bisontin alerte sur les risques de détatouage par techniques dites "naturelles"

Publié le 02/04/2024 - 10:15
Mis à jour le 02/04/2024 - 10:51

Dans un communiqué du 29 mars 2024, le docteur Hervé Van Landuyt, dermatologue au CHU de Besançon, alerte les médecins esthéticiens et autres professionnels de l’esthétique sur les dangers du détatouage par des techniques inadaptées. 

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"Vous n’avez pas de laser adapté pour réaliser un détatouage de bonne qualité. Vos vendeurs de ‘’lasers’’vous mentent !" annonce d’emblée aux professionnels de l’esthétisme, le docteur Hervé Van Landuyt qui dit constater des "accidents de plus en plus graves et souvent irréversibles". 

Le dermatologue souhaite avant tout alerter sur les dangers du détatouage par les techniques, lasers et photos lampes flashs qu’il juge "inadaptés". Le risque ? Créer aux clients "une cicatrice définitive et irrécupérable" car selon le dermatologue, pour ‘’détruire’’ un tatouage avec des encres noires, "il n’y a qu’une méthode fiable et sure, les lasers Q-Switch". Ces lasers Q-Switch (nanoseconde) et Pico (picoseconde) sont selon lui, "les lasers les plus puissants du marché pour un détatouage sans cicatrice et définitif d’un tatouage avec des encres noires".

Une destruction plus difficile selon l'encres utilisée

Côté technique, "un laser épilatoire LP 1064" ne doit donc "pas être utilisé pour le détatouage" il faut selon lui, "un laser QS YAG 1064 ou un Picolaser". De même que le "traitement des encres rouges est aujourd’hui possible avec un petit risque d’hypochromie". La destruction des encres vertes et bleues est en revanche "plus difficile" et le dermatologue rappelle également qu’il faut être "docteur en médecine pour pratiquer ce type d’acte par laser".

Le docteur Van Landuyt rappelle ainsi à tous les tatoué(e)s la nécessité de bien "réfléchir avant et après".

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