Les négociations se sont accélérées ces dernières semaines entre le département de la Justice (DoJ), et un accord global est prévu pour le mois de mai, a ajouté cette source qui a requis l'anonymat. Les banques impliquées sont les américaines JPMorgan Chase et Citigroup et les britanniques Barclays et RBS. La suisse UBS, qui a collaboré avec les autorités américaines depuis le début de l'enquête, en fait aussi partie de même que la banque française BNP Paribas.
La pénalité financière serait d'un milliard de dollars par banque pour ne pas poursuivre l'affaire en justice, a encore indiqué la source. Mais les traders impliqués ne sont pas concernés par ces discussions et devraient, eux, être poursuivis
Les négociations bloquent toutefois encore sur un point crucial: le ministère, très critiqué par le grand public pour n'avoir toujours pas fait de procès contre une seule grande banque depuis la crise, souhaite que ces établissements financiers plaident coupable.
Les divisions Criminelle et Antitrust mènent actuellement "une investigation active", a simplement un porte-parole du ministère. "Nous ne commentons pas les enquêtes en cours. BNP Paribas en tant qu'acteur sur le marché des changes coopère pleinement avec les autorités dans leur enquête et répond aux demandes d'informations", a fait valoir pour sa part une porte-parole de l'établissement français.
JPMorgan, Citigroup et Barclays se sont refusées à tout commentaire.