Collectivités : la droite serre les coudes pour «renverser la gauche»

Publié le 02/12/2011 - 09:54
Mis à jour le 02/12/2011 - 12:55

En créant l’Union comtoise, les présidents des groupes d’opposition des quatre conseils généraux et du conseil régional veulent coordonner leur action en vue des élections de 2014. 

riposte

« Jusque-là, nous n’avons pas assez travaillé ensemble. Notre objectif c’est de trouver les thèmes pour renverser la gauche pour le bien des populations ». Pour Damien Meslot, représentant le Territoire de Belfort lors de la création de l’Union comtoise, jeudi soir à Besançon, c’est clair. Cette nouvelle structure, qui restera informelle, est « une machine de guerre » contre la gauche qui détient les quatre départements et le conseil régional de Franche-Comté.

L’UMP pratique la démocratie participative…

« Mais il n’y aura pas de chef, c’est de l’autogestion, de la vraie démocratie participative », a complété le député UMP, non sans faire sourire toute la salle. « Certains en parlent, d’autres la font », a rajouté sur le même mode Annie Genevard, maire de Morteau et responsable du groupe de l’opposition au conseil régional.

Cette dernière est restée plus nuancée que Damien Meslot sur les objectifs de l’Union comtoise considérée avant tout comme une cellule de travail dans la perspective de la création du conseiller territorial destinée, à partir de 2014, à remplacer le conseillers généraux et les conseiller régionaux. Une réforme qui pourrait être abandonnée si la gauche prend le pouvoir en 2012.

« La plupart des domaines que nous abordons sont croisés et il est indispensable de croiser nos visions départementales et régionales », a expliqué Annie Genevard soucieuse de « dégager des solutions communes ».

Dans le sens de l’histoire…

« On a besoin de se connaitre et de travailler ensemble. C’est un acte fondateur. L’Union comtoise, c’est le début d’un processus qui va dans le sens de l’histoire », a complété le député UMP du Jura, Jean-Marie Sermier, leader de l’opposition au conseil général de ce département. Pour Jean-François Longeot, chef de file de la droite au conseil général du Doubs c’est aussi « faire mieux avec pas plus d’argent ». « Nous voulons prendre notre destin en main », a-t-il poursuivi.

Annie Genevard ira même plus loin : « Il faut dépenser moins et, surtout, dépenser mieux ». Elle cite comme exemples les domaines de l’économie et du tourisme dans lesquels foisonnent « les doublons » et « les redondances » au niveau de toute la région. « Quelle est la différence entre une PME de Dole dans le Jura et une PME de Gray en Haute-Saône », s’est interrogé le Vésulien Alain Chrétien en dénonçant l’existence de « cinq services économiques et cinq agences de développement économique » et en prônant « une réelle harmonisation ».

Au fait, combien y aura-t-il de conseillers territoriaux en Franche-Comté ? Ce n’est qu’après de laborieux calculs, que les cinq élus sont tombés d’accord sur le nombre de 104.

  

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