Manifestation contre la loi El-Khomri : 2 500 personnes dans les rues de Besançon

Publié le 09/03/2016 - 15:07
Mis à jour le 09/03/2016 - 17:48

Près de 2 500 personnes (selon la Police) et près de 4 000 personnes (selon les syndicats) ont manifesté dans les rues de Besançon ce mercredi 9 mars 2016 contre la loi El-Khomri. Ecoliers, lycéens, étudiants, salariés, intermittents du spectacle, syndicats, partis politiques, fédération anarchiste et chômeurs étaient au rendez-vous pour concrétiser leur colère et exprimer leur volonté forte de rejeter en bloc cette nouvelle loi. 

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Pour le Front de gauche, organisateur de la manifestation, cette loi est "une attaque en règle contre le droit du travail". Ce projet du gouvernement est "de droite" pour le Front de gauche. Il appelle les syndicats, les jeunes et les associations à s'adresser aux députés du parti socialiste à votre contre cette loi qualifiée de "scélérate". Le FDG propose de "généraliser le principe de la Sécurité sociale à l'emploi". 

Pour Initiative Communiste-Ouvrière (ICO), c'est un "ras-le-bol de la dictature patronale !". ICO propose, entre autres, une augmentation de 300 euros immédiate des salaires et le smic à 1 700 euros, "un minimum pour rattraper les années de gel des salaires". Il refuse les "salaires individualisés", "au mérite" et "dans les faits à la gueule du client qui permettent toutes les discrimination (sexisme, antisyndicales, racistes et autres)". ICO souhaite également la retraite à 55 ans, une embauche pour chaque départ en retraite pour "améliorer les conditions de travail et réduire le chômage". 

Du côté du Parti de gauche, la loi El-Khomri "détruit nos vie et s'attaque à la jeunesse". Dans un tract, ce parti explique que cette loi "est la nouvelle étape visant à mettre fin au socle protecteur constitué par le code du travail sur l'ensemble du territoire, en renvoyant l'ensemble de ses dispositions à la négociation d'entreprises, les salariés seront ainsi livrés au chantage à l'emploi et à la toute-puissance des employeurs". Le Parti de gauche dénonce également cette loi comme "un déni de démocratie sociale qui remet en cause la légitimité de représentation des organisations syndicales dans l'entreprise, en leur supprimant la possibilité, lorsqu'elles représentent plus de 50% des salariés, d'exercer un droit d'opposition à un accord signé par des organisations syndicales minoritaires".  

Jeudi 31 mars, le Front de gauche organise un concert "Ensemble" avec plusieurs artistes tels que Guy Pothier, Nelho, Tomcat Blake, Marion Roch et The Rising Sun à partir de 19 heures à la salle Battant à Besançon.

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