102 hôtels ont déjà adopté le nouveau classement en Franche-Comté

Publié le 20/09/2012 - 10:13
Mis à jour le 20/09/2012 - 15:40

Depuis fin juillet, le classement en étoiles des hébergements établi en 1986 est aboli. La nouvelle norme se met lentement en place avec la création d’une cinquième étoile pour les palaces. Dans la région, 102 hôtels sur 305 recensés peuvent d’ores et déjà accrocher la nouvelle plaque de certification. D’autres sont en cours de certification.

tourisme

C’est une véritable révolution dans le monde de l’hôtellerie et de l’hébergement en général. L’ancien classement en étoiles est caduc depuis le 23 juillet dernier. Une bonne nouvelle pour les consommateurs qui ne comprenaient pas, après maintes déconvenues, pourquoi les étoiles étaient décernées sans limitation dans le temps.

Sur la base du volontariat

« Ce nouveau référencement est visible au niveau européen et sera remis en cause tous les cinq ans. En effet, un classement à vie, ça ne veut rien dire », reconnait Patrice du Boulet, chef de service délégué au tourisme à la Dirrecte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) à Besançon.

Ce sont les hébergeurs qui doivent prendre l’initiative de leur référencement. Il n’y a donc aucune obligation de s’inscrire dans la nouvelle grille de lecture des étoiles. Mais il est impossible de continuer à se référer à l’ancien classement sous peine d’une amende de troisième catégorie.

 « En Franche-Comté, et c’est unique en France, nous proposons une aide à l’analyse aux hébergeurs avant de faire leur demande. Un soutien qui passe par les comités départementaux du tourisme avec le soutien de l’Etat et de l’Europe », explique Patrice du Boulet.

Une montée en qualité

Cette aide est conditionnée à un engagement des hébergeurs en faveur du label qualité Franche-Comté créé il y a quelques mois pour les hôteliers de la région. « Il faut qu’on en profite pour monter en qualité avec la même exigence pour les une étoile que les quatre étoiles », poursuit le représentant de l’Etat en précisant que, seulement dans ce cas de figure, les demandeurs pourront bénéficier d’une assistance préalable gratuite et d’une participation financière faisant baisser de 70% les 450 € nécessaires à l’établissement du dossier de certification.

La tendance de fond décelée lors de la première vague de distribution d’étoiles concerne les établissements deux étoiles qui passent à trois étoiles. Cependant, quelques hôteliers, notamment du côté du Territoire de Belfort, veulent volontairement restés classés en deux étoiles de peur de perdre la clientèle d’affaires dont le montant du remboursement des frais est lié au classement.

Quatre quatre étoiles

Jusqu’à présent seuls quatre hôtels peuvent afficher quatre étoiles : l’Atria à Belfort, le Château de Germigney à Port-Lesney, le Château du Mont Joly à Sampans et l’Hôtel Mercure de Besançon parc Micaud.

Sur les 459 établissements susceptibles d’intégrer le nouveau classement, seuls 143 démarches d’obtention ont été finalisées. Il reste donc 316 établissements (hôtels, résidences, campings ou villages de vacances) qui n’ont pas encore décidé d’être soumis aux 285 critères des agences d’audit. Selon Patrice du Boulet, 80 dossiers sont en cours d’instruction.

Sont pris en compte la qualité du confort des équipements, la qualité des services proposés, les bonnes pratiques en matière de respect de l’environnement et de l’accueil des handicapés.

www.classement.atout-france.fr

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Société

La marche militante des fiertés revient le 18 mai dans les rues de Besançon

À l’occasion de la journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, le Collectif 17 mai, dont l'assocaition Nouvel Esprit, organise cette année encore une marche militante qui se tiendra samedi 18 mai à Besançon. Après avoir atteint la barre des 1.000 manifestant(e)s en 2023, l'organisation veut passer celle des 1.500 personnes mobilisées.

Dans le Doubs, 7.000 chevreuils bientôt abattus ?

Le préfet du Doubs, par arrêté annuel, conformément aux dispositions prévues par l’article L425-8 du code de l’environnement, a fixé le nombre minimal et le nombre maximal de chevreuils à "prélever" par territoire en prenant compte des "dégâts causés par cette espèce", selon une information du 24 avril 2024. Ainsi, 7.000 chevreuils ”maximum” pourront être tués dans le département pour la saison 2024-2025. Le public peut donner son avis sur cet arrêté.

Publicités vandalisées à Besançon : les militants écologistes en soutien à l’un des leurs

Les militants écologiques des collectifs Alternatiba, ANV-Cop 21 et Extinction Rébellion ont tenu ce vendredi 3 mai une conférence de presse sur l’esplanade des Droits de l’Homme à Besançon en amont d’une convocation de l’un d’eux par le tribunal judiciaire suite à une plainte de l’entreprise JC Decaux. 

Cimetière Saint-Claude à Besançon : le nouveau carré musulman boueux, une famille en colère ne peut pas se recueillir…

Depuis 4 mois, une famille déplore les conditions dans lesquelles leur maman est enterrée, dans le nouveau carré confessionnel musulman du cimetière Saint-Claude à Besançon. Gadoue, flaques d’eau… l’accès aux tombes est difficile et accidenté pour les personnes qui souhaitent venir s’y recueillir.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 9.82
partiellement nuageux
le 10/05 à 0h00
Vent
2.34 m/s
Pression
1022 hPa
Humidité
90 %