25 et 30 ans de prison pour les assassins d’un homme retrouvé dans une rivière

Publié le 25/02/2012 - 09:07
Mis à jour le 25/02/2012 - 09:14

La Cour d’assise du Jura a prononcé une peine de 30 et 25 ans de prison à l’encontre des deux hommes responsables de l’assassinat de Maxime Rigaud dans le Jura en 2009.

Condamnation

L’avocate générale, Virginie Deneux, avait requis la perpétuité pour l’un des coupables âgé de 27 ans, Fabien Gence, dont le profil psychiatrique laisse craindre des risques de récidive, et 30 ans de réclusion criminelle pour Jérémy De Souza, âgé de 22 ans.

La peine de 30 ans d’emprisonnement de Fabien Gence a été assortie d’une peine de sûreté de 20 ans. Les deux hommes ont reconnu leur culpabilité, mais ils se rejettent la responsabilité de ce crime resté sans mobile.

« On ne saura pas qui a eu l'idée initiale de cet assassinat, mais ce qui est certain, c'est qu'ils l'ont fait ensemble », a déclaré la magistrate.

Le corps de Maxime Rigaud, originaire de Damparis (Jura), avait été retrouvé le 28 mai 2009 à Brevans, poignet et cheville gauches liés avec une corde à linge et attachés à un parpaing, flottant à un mètre de la berge. Il avait disparu deux jours plus tôt.

La victime a été frappée et étranglée dans un appartement de Brevans. Les deux acolytes lui auraient aussi injecté un produit toxique avec une seringue, avant de l'attacher et de lester son corps avec un parpaing pour le faire disparaître dans le Doubs. Ils ont ensuite nettoyé l'appartement et brûlé les affaires de la victime dans une forêt voisine, afin de détruire les éléments compromettants.

La défense a demandé la requalification de l'assassinat en meurtre. « Gence n'aurait pas tué seul, c'est la formation du duo avec De Souza qui a débouché sur le crime », a-t-elle plaidé.

Les avocats de la famille, Mr Patrick Uzan et Marjorie Weiermann, ont mis en avant la « douleur » de cette « famille sans histoire », « condamnée à ne plus voir pour l'éternité son fils », décrit comme « gentil et serviable ».

Source : AFP

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Procès Péchier : un enfant empoisonné pour “régler des comptes”, selon son père

L'empoisonneur "s'est servi de notre petit garçon pour régler des comptes", a regretté lundi 24 novembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs le père de Tedy, victime à quatre ans d'un arrêt cardiaque suspect, l'un des trente empoisonnements imputé à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier.

Au procès Péchier, l’arrêt cardiaque de Tedy, 4 ans, opéré des amygdales

C'est la plus jeune des 30 victimes attribuées par l'accusation à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier: la cour d'assises du Doubs a commencé jeudi 20 novembre 2025 à se pencher sur le cas de Tedy, 4 ans, qui a subi un arrêt cardiaque en 2016 lors d'une banale opération des amygdales. L'enfant a survécu après deux jours de coma et cinq jours en réanimation.

Statue de Jenny d’Héricourt à Besançon : le procureur de la République ouvre une enquête

Le Mouvement Franche-Comté a annoncé le 18 novembre 2025 par voie de communiqué, que le procureur de la République a décidé d’ouvrir une enquête à la suite d’une plainte déposée pour des faits de favoritisme concernant la statue de Jenny d’Héricourt installée place de la Révolution à Besançon depuis le 5 mars dernier.

Affaire Fousseret-Cordier : Anne Vignot se joint à la demande d’appel du parquet

Le 5 novembre dernier, le tribunal correctionnel avait prononcé la relaxe de l’ancien maire Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier pour prises illégales d’intérêt et détournement de fonds publics. Le parquet avait aussitôt déposé une demande d’appel du jugement le 7 novembre 2025. Représentée par Anne Vignot, la Ville de Besançon a suivi le parquet dans la demande d’appel. 

“Absence systématique” : Péchier mis en cause pour son désengagement lors des réunions sur les cas suspects

"L'absence systématique" de Frédéric Péchier aux réunions organisées pour discuter des arrêts cardiaques suspects dans une clinique de Besançon où il travaillait était vendredi 14 novembre 2025 l'objet du douzième interrogatoire de l'accusé, jugé pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, par la cour d'assises du Doubs.

Procès Péchier : l’accusé conteste le récit d’une patiente

"Elle a pu se tromper" : le Dr Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour avoir empoisonné 30 patients dont 12 sont morts, a fermement contesté lundi 10 noveùbre 2025 devant la cour le récit d'une patiente victime en 2015 d'un arrêt cardiaque au bloc, et qui a raconté qu'il était venu à son chevet juste avant son anesthésie.

Le parquet de Besançon fait appel après la relaxe de Jean-Louis Fousseret et d’Alexandra Cordier

Le parquet de Besançon a annoncé, ce vendredi 7 novembre, sa décision de faire appel du jugement ayant conduit à la relaxe de l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et de son ex-collaboratrice, Alexandra Cordier. Tous deux étaient poursuivis pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics dans une affaire datant de 2019.

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 4.11
légère pluie
le 25/11 à 03h00
Vent
5.02 m/s
Pression
1001 hPa
Humidité
94 %