Abdel Ghezali : "nous actons la démission de six élus pour une cohérence du groupe politique"

Publié le 30/06/2017 - 14:01
Mis à jour le 17/04/2019 - 11:27

Adbel Ghezali, président du groupe socialiste et société civile républicaine des élu-es de la ville de Besançon, annonce, ce 30 juin 2017, une « recomposition du groupe suite à l’actualité politique récente et « aux changements qu’elle implique au sein de l’organisation municipale ». Voici les trois questions au président du groupe …

 ©
©

Six élus du Parti socialiste, dont Jean-Louis Fousseret, avaient, le 19 juin 2017, exprimé leur souhait de quitter le PS pour rejoindre la République En Marche (Pascal Curie, Béatrice Falcinella, Myriam Lemercier, Danièle Poissenot, Dominique Schauss). Ce départ s'était effectué dans un souci de "transparence", avait souligné le maire de Besançon. S'en était suivi d'un conseil municipal, le 22 juin 2017, où une fissure entre les deux camps était bien marquée. Jean-Louis Fousseret s'était, ce jour, abstenu de voter la motion de censure, proposée par le PS, demandant au gouvernement l'arrêt de la baisse des dotations de l'Etat aux collectivités locales.

maCommune.info : Quel changement est en train de s'opérer au sein de l'équipe municipale ?

"Avec la démission de six élus socialistes du groupe, il ne font plus parti du groupe socialiste. Nous actons et officialisons leur départ du parti socialiste et donc du groupe socialiste des républicains.

La composition du groupe va changer. Le groupe socialiste républicain et société civil possède des personnes qui appartiennent au parti socialiste avec deux ou trois personnes de la société civile mais qui se reconnaissent dans les valeurs de gauche. Au conseil municipal les groupes sont constitués en fonction de familles politiques, cela permet de la cohérence et de la clarté".

"Néanmoins, nous nous inscrivons toujours dans cette majorité avec ces personnes-là. Jean-Louis Fousseret continue d'être le chef de cette majorité en tant que maire de la ville de Besançon. Je resterais le président de ce groupe, on reste dans la continuité. Au niveau du travail, cela ne changera rien car le maire a donné des délégations avec un programme  par rapport à la feuille de route que nous a donné Jean-Louis Fousseret. Les amis d'hier ne sont pas les ennemis de demain.

Seize socialistes, républicains et société civile resteront dans ce groupe comme Rosa Rebrab et Ilva Sugny (société civile), Abdel Ghezali, Yves-Michel Dahoui, Patrick Bontemps, Jean-Sébatien Leuba, Anne-Sophie Andriantavy, Carine Michel, Marie Zehaf, Yannick Poujet, Thierry Morton, Sylvie Wanlin, Nicolas Bodin, Sorour Barati, Myriam El-Yassa, Michel Loyat".

mC : Qu'est-ce que vous pensez de l'abstention du maire lors du vote de la motion demandant l'arrêt des baisses des dotations de l'Etat ?

"Je respecte le vote des uns et des autres. Le vote du groupe socialiste était dans la logique et dans la continuité. Nous avons déjà voté des motions à l'époque de lorsque monsieur Sarkozy était président de la république, nous avons voté des motions qui vont dans ce sens lorsque monsieur Hollande et nous avons voté cette motion puisque on ne peut pas reprocher à monsieur Macron de ne pas l'avoir annoncée. Maintenant monsieur Fousseret s'est abstenu, moi en tant que président de groupe je respecte cela".

mC : Pourquoi une motion ? Qu'est-ce que cela va changer si les baisses se poursuivent ?

"Des efforts sont à faire par les collectivités dont la ville de Besançon et en même temps nous sommes étranglés et nous avons de moins en moins d'aides, d'accompagnement. Nous sommes donc vigilants. Nous allons devoir se serrer la ceinture. La ville doit prendre sa part mais rien que sa part  car des efforts nous en faisons. Nous demandons que cela s'étale dans le temps et que cela ne soit pas aussi brutal", conclut Abdel Ghezali.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Municipale 2026 : à Besançon, le Parti communiste veut “une campagne propre” et s’organise

À désormais huit mois des élections municipales, les négociations sont toujours en cours du côté de la gauche à Besançon avec le parti communiste comme médiateur, qui tient à être le "fil rouge" des discussions entreprises. Mais s’ils tiennent à être acteurs de la municipale bisontine, les communistes ne veulent pas non plus être "les dindons de la farce" et s’organisent pour parer à toute éventualité comme ils nous l’ont expliqué lors d’une conférence de presse ce vendredi 18 juillet 2025. Le parti vient d’ailleurs de nommer Hasni Alem comme chef de file pour l’élection municipale de Besançon. 

Annonces de Bayrou : pour Anne Vignot, ”ce sera une récession”

Suite aux annonces du Premier ministre sur la préparation de la prochaine loi de finances, Anne Vignot, maire de Besançon, a exprimé une vive inquiétude. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 16 juillet, l’élue juge sévèrement la politique budgétaire annoncée par le gouvernement. "La situation budgétaire en France est préoccupante, mais nous ne résoudrons pas ce problème en fragilisant encore plus notre structure sociale et économique", prévient-elle.

Municipales 2026 à Besançon : l’appel à l’union de l’association “À gauche citoyens !”

Dans la perspective des élections municipales de mars 2026, l’association bisontine "À gauche citoyens !", membre de la majorité municipale actuelle, lance un appel solennel à l’unité des forces de gauche et écologistes. Dans un communiqué intitulé "Ressaisissez-vous !", elle invite à dépasser les divisions afin de faire front commun contre la droite et l’extrême droite.

Le RN perquisitionné : ”une nouvelle attaque odieuse contre la démocratie”, selon Julien Odoul 

Une perquisition a eu lieu mercredi 9 juillet 2025 au siège parisien du Rassemblement national dans le cadre d'une enquête pour financement illicite des campagnes électorales du parti d'extrême droite en 2022 et 2024, une procédure "politique" a accusé Jordan Bardella. Pour le député de l’Yonne et conseiller régional RN de Bourgogne Franche-Comté, Julien odoul, c’est une ”perquisition scandaleuse”.

Grève : les salariés de France 3 Franche-Comté dénoncent le projet de réforme de l’audiovisuel public

En grève depuis le 30 juin 2025, jour de l’examen du projet de loi par l’Assemblée nationale, les salariés de France 3 Franche-Comté réaffirment leur opposition à la création d’une holding France Médias dans un communiqué du 9 juillet 2025. 

Les réactions en Franche-Comté sur l’adoption de la loi Duplomb

Après l’adoption de la loi agricole Duplomb-Menonville par le Parlement mardi 8 juillet 2025, de vives réactions ont émergé d’un peu partout en Franche-Comté. Partis politiques et groupes d’élus ont fait savoir leur mécontentement par le biais de différents communiqués de presse. 

Fin de la 2G/3G : un enjeu de sécurité et de continuité des services publics pour le sénateur Longeot

Dans un communiqué du 8 juillet 2025, on apprend que le Sénateur du Doubs Jean-François Longeot  a appelé l’attention du Premier ministre sur les conséquences que va entraîner, selon lui et à très court terme, l’extinction des réseaux mobiles 2G et 3G en termes d’aménagement du territoire, et ce, dès la fin de l’année 2025.

Loi Duplomb : comment ont voté les député(e) de Franche-Comté ?

Le Parlement a définitivement adopté mardi 8 juillet 2025 la loi agricole Duplomb-Menonville, qui a fracturé l'Assemblée nationale, notamment sur sa mesure de réintroduction dérogatoire d'un pesticide de type néonicotinoïde. Les député(e)s du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort ont voté, mais pour ou contre cette loi ? Réponses.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 17.09
légère pluie
le 19/07 à 03h00
Vent
1.34 m/s
Pression
1010 hPa
Humidité
87 %