Le premier candidat à avoir parlé de la place des animaux à la Citadelle dans son programme est Ludovic Fagaut (Union de la droite et du centre). Le 10 janvier dernier, il déclarait à la presse qu'il souhaitait "une réorientation de l'espace animalier" de la Citadelle. Selon lui, des animaux sauvages comme le lion "n'ont rien à faire dans un espace aussi petit". Dans son programme, le candidat souhaiterait qu'il n'y ait plus d'animaux sauvages d'ailleurs à la Citadelle pour les remplacer par des animaux de Franche-Comté tels que des poules, des chamois, des renards, etc.
Dans un communiqué de mercredi 22 janvier, c'est au tour d'Alexandra Cordier (Ensemble ! - sans étiquette) de livrer sa position sur ce sujet : "nous renforcerons les moyens humains et financiers dédiés à la condition animale à Besançon, en lien avec les associations de protection animale locale. Nous créerons pour la première fois à Besançon, une délégation spécifique au bien-être animal". En revanche, pour la candidate, "le jardin zoologique de notre Citadelle est sous le feu de critiques disproportionnées". Selon elle, "Il s'agit d'un jardin zoologique, et non pas d'un zoo. C’est un atout majeur pour préserver la biodiversité. Nous avons en effet la chance d'avoir à Besançon un espace zoologique et scientifique reconnu mondialement dont les priorités sont la préservation et la reproduction d'espèces menacées d'extinction et vulnérables lorsqu'elles sont isolées dans la nature".
Ce jeudi 23 janvier, c'est Jean-Philippe Allenbach (Mouvement Franche-Comté) qui publie son opinion dans un communiqué qui est de faire "immédiatement fermer le zoo de la Citadelle". Et d'ajouter : "Tout comme d’ailleurs nous en retirerons le Musée de la Résistance pour le transférer sur l’actuelle place de la Révolution (qui, dans notre programme deviendra place Charles Quint), place sur laquelle, en outre, nous installerons un Musée historique de la Franche-Comté à Goudimel, juste à côté du Musée des Beaux Arts. Bref, nous ferons de l’actuelle place de la Révolution le véritable « Pôle culturel » de la ville de Besançon, d’où partiront alors direction la Citadelle des navettes en bus électriques pour ceux qui veulent en visiter les remparts et les fortifications. Donc plus la peine de se creuser la cervelle sur le problème de l'accès à la Citadelle et surtout de prévoir une dépense de plusieurs dizaines de millions d’euros dans la construction d'un télécabine..."
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