La députée du Doubs déplore que la proposition de loi "n’apporte aucune solution concrète d’accueil des gens du voyage" et "ne réponde pas plus aux inquiétudes grandissantes des élus locaux."
Annie Genevard dénonce "le pouvoir donné aux préfets de consigner des fonds publics pour contraindre les élus à réaliser des aires d’accueil" dans un contexte de "baisses de dotations." Elle craint également des contraintes supplémentaires qui pèseraient sur le travail des élus locaux.
Malgré les dissenssions, un consensus semble établi quant à la suppression du livret de circulation des gens du voyage, qui auront désormais le "statut des sans domicile stable".
Annie Genevard rappelle qu’ "il ne faut pas stigmatiser les gens du voyage car ils ne se comportent pas tous mal" mais précise qu' "il ne faut pour autant pas occulter les difficultés rencontrées sur le terrain". Enfin, la députée souhaite que la majorité renonce à "la consignation des fonds et à l'obligation de substitution et viendra en aide aux collectivités pour construire de nouvelles aires d’accueil mais surtout améliorera les outils pour faire respecter la loi".