Arrêté anti-pesticide : "Plus de 100 personnes mobilisées" en soutien à Emmanuel Cretin à Besançon

Publié le 14/11/2019 - 15:55
Mis à jour le 14/11/2019 - 16:03

Emmanuel Cretin, maire de Nans-Sous-Saint-Anne avait pris (avec le vote favorable du conseil municipal) un arrêté anti-pesticide en octobre dernier. Convoqué ce 14 novembre 2019 suite à la saisine du tribunal administratif par le Préfet du Doubs, ce dernier estime que la mobilisation ce jeudi à Besançon est une « victoire ».

"Je suis content, car il y a eu plus de 100 personnes devant le tribunal administratif de Besançon. C'est une première victoire pour moi", souligne ce jeudi Emmanuel Cretin en poursuivant : "cela montre que les citoyens sont dans l'attente par rapport à cette problématique-là. Il y a une forte mobilisation. Lors de l'audience, j'ai développé mon argumentaire et essayé d'expliquer au président du tribunal pourquoi j'étais dans mon bon droit d'agir. J'ai démontré que l'État était défaillant et qu'il y avait un danger imminent", explique-t-il. 

Le maire tient à saluer la décision vendredi dernier du tribunal administratif de Cergy-Pontoise qui a rejeté les déférés-suspension du préfet des Hauts-de-Seine. Sur deux arrêtés, le tribunal a reconnu que les pesticides étaient "dangereux , que l'Etat était défaillant, que le maire avait le droit d'agir et que cette décision n'était pas réservée au ministre de l'Agriculture". 

Les mouvements des Coquelicots de Besançon et environs et la campagne Glyphosate 25 ont souhaité apporté leur soutien au maire en se mobilisant et en étant présents devant le tribunal pour "montrer à l’état qu’il y a une attente forte de la population sur le dossier des pesticides". Les Coquelicots et Campagne Glyphosate 25 considèrent que les pesticides constituent une "véritable menace pour la santé publique et pour l'environnement".
Le jugement sur la suspension de l'arrêté anti-pesticide ce Nans-sous-Sainte-Anne a été mis en délibéré.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Procès Péchier : après les arrêts cardiaques, la cour sur la piste du crime par hémorragie   

"L'empoisonneur" a-t-il voulu changer de méthode pour moins attirer l'attention? Au procès de l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, les assises du Doubs ont commencé jeudi 23 octobre 2025 à examiner deux cas qui dénotent parmi les 30 retenus au total : les patients concernés n'ont pas subi un arrêt cardiaque, mais une hémorragie massive.

Procès Péchier : l’ex-anesthésiste n’hésite pas à enfoncer l’une de ses collègues

Empoisonner des patients au bloc opératoire pour nuire à l'anesthésiste chargée de les endormir? "C'est délirant", a balayé mercredi 22 octobre 2025 devant la cour d'assises de Besançon l'accusé Frédéric Péchier, sans cacher pour autant son peu d'estime pour la collègue concernée.

Nicolas Sarkozy est arrivé à la prison où il sera incarcéré, une première historique

L'ancien président Nicolas Sarkozy a quitté mardi matin son domicile pour se rendre à la prison parisienne de la Santé pour y être incarcéré, près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite dans l'histoire de la République. Une demande de mise en liberté a d'ores et déjà été déposée par ses avocats.

Au procès Péchier, une anesthésiste “dévastée” par l’arrêt cardiaque de ses patients

Autrefois "pétillante", elle a quitté la clinique "dévastée" après l'empoisonnement présumé de sept de ses patients: le "lourd tribut" payé par une ancienne collègue de Frédéric Péchier, qu'il aurait en outre voulu évincer, a été au centre des débats lundi 20 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Disparues de l’A6 : le troisième homme suspecté du meurtre d’une adolescente en 1990 remis en liberté

Le troisième homme mis en examen pour le meurtre et le viol d'une adolescente de 13 ans en 1990 en Saône-et-Loire, l'une des affaires du dossier des disparues de l'A6, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, a indiqué lundi 20 octobre 2025 le parquet de Nanterre, sollicité par l'AFP.

Montbéliard : un an ferme pour des menaces contre un chroniqueur de CNews

Un homme de 29 ans, déjà condamné pour apologie du terrorisme, a écopé de deux ans de prison, dont un ferme, pour de multiples menaces adressées, via le réseau X, au chroniqueur de CNews Erik Tegnér, à qui il reprochait ses positions sur le conflit à Gaza, a indiqué mercredi 15 octobre 2025 à l'AFP le procureur de Montbéliard (Doubs).
 

Procès Péchier : l’accusé admet un nouvel empoisonnement mais dont il n’est pas responsable

L'empoisonnement est la seule explication possible à l'arrêt cardiaque suspect d'un patient au bloc opératoire en 2009, a admis lundi 13 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, qui a continué toutefois à nier fermement en avoir été à l'origine.

Procés Péchier : syndrome rarissime ou empoisonnement, une double énigme médicale à la barre

Syndrome rarissime, ou intervention malveillante ? La cour d'assises du Doubs, qui juge l'ancien anesthésiste Frédéric Péchier pour 30 empoisonnements, a remonté le temps jeudi 9 octobre 2025 pour tenter d'expliquer les arrêts cardiaques de deux patients en 2009 dans une clinique de Besançon.

Procès Péchier : “il n’y a pas de cas d’empoisonnement à la Polyclinique de Franche-Comté” selon l’anesthésiste

L'ex-anesthésiste Frédéric Péchier a contesté que trois arrêts cardiaques suspects survenus en 2009 à la Polyclinique de Franche-Comté, un établissement où il a exercé seulement six mois, aient été des empoisonnements, mardi 7 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.19
nuageux
le 07/11 à 00h00
Vent
1.05 m/s
Pression
1011 hPa
Humidité
100 %