Vers 13h45, une patrouille de la brigades de sécurisation des transports en commun (BSTC) intervenant rue Louis-Pergaud a constaté la présence de trois individus en train de jeter des colis par-dessus l’enceinte de la maison d’arrêt. Les policiers ont immédiatement interpellé l’un d’eux, un homme âgé de 18 ans. Les deux autres ont pris la fuite à la vue des forces de l’ordre.
Dans le même temps, les fonctionnaires ont récupéré deux sacs abandonnés à proximité, contenant plusieurs colis destinés à être introduits dans l’établissement pénitentiaire. Plus tard dans la journée, les deux individus ayant pris la fuite, âgés de 17 ans, se sont présentés au service de police afin de récupérer des effets personnels confiés à leur ami interpellé. Ils ont alors été placés en garde à vue.
Au cours des auditions, les trois mis en cause n’ont reconnu que partiellement les faits et ont fourni des explications jugées peu cohérentes sur leur emploi du temps. Ils ont toutefois indiqué avoir eu l’intention de jeter les colis découverts.
L’inventaire du contenu des sacs a permis de saisir cinq téléphones portables avec leurs câbles d’alimentation, six cartes SIM, deux paquets de cigarettes de marque Winston, 60 euros en numéraire ainsi que 67,7 grammes de résine de cannabis. Malgré la présence de stupéfiants, la qualification de trafic de stupéfiants n’a pas été retenue par le parquet.
À l’issue des gardes à vue, levées le 22 décembre 2025, les suites judiciaires ont été différenciées. Le majeur, déjà connu pour des faits similaires, a été orienté vers une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité prévue en juillet 2026 et fait l’objet d’une convocation par officier de police judiciaire fixée en septembre 2026. L’un des mineurs sera convoqué devant le délégué du procureur de la République en janvier 2026 dans le cadre d’une composition pénale. La procédure concernant le troisième mis en cause a, quant à elle, été classée sans suite.


